La France n'est pas coutumière du fait, les films sur le pouvoir politique, et sur les arcanes des palais, ne sont pas légion.
Aux Etats Unis, depuis le Watergate, les films sur la présidence, critiquant avec virulence, ou essayant de montrer un regard objectif ou amusé, sont assez courant.
C'est donc cette rareté qui m'a poussé a regarder le film de Lionel Delplanque.
Même si le film ne présente pas d'innovation scénaristique, qui aurait pu me retourner le cerveau, il n'en reste pas moins, que le réalisateur à mon sens applique bien les codes de ce genre de film. J'irais même jusqu'a dire que le film prend bien en compte les spécificités françaises du pouvoir (par rapport aux States) au niveau judiciaire, et dans les liens entre hommes de pouvoir.
Albert Dupontel, est toujours un aussi bon acteur, qui joue parfaitement un président ambigue, qui nous perd vite dans un dédalle de sentiment, parfois humaniste, parfois cruel, toujours "président".
Pour le reste rien de bien marquant, des rebondissements somme toute assez prévisible, un film sympathique, sans plus qui à le merite d'exister parce qu'il n'est pas forcément simple d'essayer de donner une image non caricaturale (ou presque) dans ce genre de situation. Un bon 10/20, sans plus, sans moins...
Petit diary melant histoires quotidiennes et billets d'humeur sur le monde. (et aussi critiques ciné de qualité :))
samedi, mars 31, 2007
vendredi, mars 30, 2007
Apprendre à changer
Changer c'est inéluctable.
Tout le monde change, plus ou moins souvent, pour le meilleur ou pour le pire. Mais c'est certain, chacun change à plusieurs moments de sa vie, en fonction de sa situation, tant professionelle que personnelle.
Toute la difficulté est d'accepter les changements. Accepter les changements, et apprendre à changer, sans que ca nuise à son entourage.
Chaque changement peut faire souffrir quelqu'un, soit parce que ce sera une volonté (intentionnée ou non) de se rapprocher d'une autre personne, soit parce que la situation impose un changement des relations.
Pour autant, on ne peut pas changer tous en même temps. C'est inconcevable. La gestion du décalage est complexe, car elle amene une frustration, et un certain sentiment d'envie, de jalousie ou de mal être.
Je pense pas qu'il y ai de bonnes ou de mauvaises solutions pour s'adapter aux changements, l'idéal serait d'avoir une confiance en soi en béton armé, une certaine distance par rapport aux choses, ainsi qu'un sentiment de générosité particulièrement développé.
Malheureusement, l'alchimie entre tout ca, n'est pas évidente, et quelque soit le manque dans la formule, le résultat sera une souffrance, plus ou moins forte, plus ou moins longue, et plus ou moins difficile à maitriser.
il faut travailler sur soi même, pour atteindre un certain détachement, savoir garder parfois sa joie pour soi, ou oublier son ressentiment, afin de ne pas se faire bouffer le cerveau inutilement.
Facile à dire. Carrément moins à faire, apprendre à changer, apprendre à appréhender les changements sans être trop affecté, c'est à mon sens un apprentissage eternel, et c'est bien la, la difficulté...
Tout le monde change, plus ou moins souvent, pour le meilleur ou pour le pire. Mais c'est certain, chacun change à plusieurs moments de sa vie, en fonction de sa situation, tant professionelle que personnelle.
Toute la difficulté est d'accepter les changements. Accepter les changements, et apprendre à changer, sans que ca nuise à son entourage.
Chaque changement peut faire souffrir quelqu'un, soit parce que ce sera une volonté (intentionnée ou non) de se rapprocher d'une autre personne, soit parce que la situation impose un changement des relations.
Pour autant, on ne peut pas changer tous en même temps. C'est inconcevable. La gestion du décalage est complexe, car elle amene une frustration, et un certain sentiment d'envie, de jalousie ou de mal être.
Je pense pas qu'il y ai de bonnes ou de mauvaises solutions pour s'adapter aux changements, l'idéal serait d'avoir une confiance en soi en béton armé, une certaine distance par rapport aux choses, ainsi qu'un sentiment de générosité particulièrement développé.
Malheureusement, l'alchimie entre tout ca, n'est pas évidente, et quelque soit le manque dans la formule, le résultat sera une souffrance, plus ou moins forte, plus ou moins longue, et plus ou moins difficile à maitriser.
il faut travailler sur soi même, pour atteindre un certain détachement, savoir garder parfois sa joie pour soi, ou oublier son ressentiment, afin de ne pas se faire bouffer le cerveau inutilement.
Facile à dire. Carrément moins à faire, apprendre à changer, apprendre à appréhender les changements sans être trop affecté, c'est à mon sens un apprentissage eternel, et c'est bien la, la difficulté...
jeudi, mars 29, 2007
Le diable s'habille en Prada
Les critiques sur ce film n'etaient pas bonnes, on m'avait conseillé de passé mon chemin, que le film n'en valait pas peine.
Force est de constater que c'est plutot vrai. Un film creux, ininteressant, et pas vraiment divertissant. Car oui la est tout le probleme. J'aime bien les films où j'arrive en le regardant, ou en y reflechissant plus tard, a en tirer quelque chose, une perception de la réalité, personnelle bien sur, mais enrichissante.
Ce film est vraiment l'exemple du film qui ne m'a rien apporté, et qui ne m'a pas du tout amusé. Un scénario mille fois vu, des acteurs tres moyens, à savoir comme Meryl Streep a pu se complaindre dans ce genre de catastrophe cinématographique. L'argent probablement...
Un film lent, qui met du temps a se finir, et lorsque la fin arrive, il n'y a même pas de soulagement, juste une sensation de perte de temps, comme si j'aurais mieux fait de m'arracher un oeil plutot que de regarder ce film.
Oui j exagere, somme toute ce film est moyen, aucun but, aucune ambition, sauf celui d'exister, de passer du temps, mais sans plaisir je ne peux pas adhérer.
Un film à oublier, je noterais pour plus tard qu'il ne faut surtout pas que je le revois, ou alors dans d'autres conditions, mais ce soir aucune perspective d'evolution de mon opinion, et de ma note, dure surement, un 06/20 poussif...
Force est de constater que c'est plutot vrai. Un film creux, ininteressant, et pas vraiment divertissant. Car oui la est tout le probleme. J'aime bien les films où j'arrive en le regardant, ou en y reflechissant plus tard, a en tirer quelque chose, une perception de la réalité, personnelle bien sur, mais enrichissante.
Ce film est vraiment l'exemple du film qui ne m'a rien apporté, et qui ne m'a pas du tout amusé. Un scénario mille fois vu, des acteurs tres moyens, à savoir comme Meryl Streep a pu se complaindre dans ce genre de catastrophe cinématographique. L'argent probablement...
Un film lent, qui met du temps a se finir, et lorsque la fin arrive, il n'y a même pas de soulagement, juste une sensation de perte de temps, comme si j'aurais mieux fait de m'arracher un oeil plutot que de regarder ce film.
Oui j exagere, somme toute ce film est moyen, aucun but, aucune ambition, sauf celui d'exister, de passer du temps, mais sans plaisir je ne peux pas adhérer.
Un film à oublier, je noterais pour plus tard qu'il ne faut surtout pas que je le revois, ou alors dans d'autres conditions, mais ce soir aucune perspective d'evolution de mon opinion, et de ma note, dure surement, un 06/20 poussif...
mercredi, mars 28, 2007
Romanzo Criminale
Revu le film hier...
Après une première vision que j'avais apprécié, je m'etais déja dit qu'une deuxieme ne serait pas de trop, pour avoir un jugement juste sur le film.
Je le trouve bien réalisé, avec pas mal de référence au maitre du genre, tout en gardant une spécificité italienne.
C'est d'ailleurs etrange, l'epoque choisie, la manière de la traiter, le film est transversal, il abordre plusieurs sujets, au travers d'une fresque romanesque (d'ou le titre?).
Un jeu d'acteur vraiment juste, avec un Libanais, et Fredo, tres tres bon dans leur roile, les seconds roles aussi, parfaitement interprerté par les acteurs.
Le scénario enfin, dans la ligné des films de gangsters, melangeant la modernité de certains, avec ce coté encore une fois utopique et parfois glamour.
Etre conscient que sa fin est inéluctable, aller vers elle en l'acceptant, en éxagérant les traits au risque de la prématurer, c'est une vision qui m'a beaucoup touchée. Une sorte de fatalisme, mais un fatalisme touchant d'émotion, un choix oscillant entre le subi, et le choisi.
Romanzo Criminale, c'est en fait une sorte d'hyperbole de la vie, ou le coté illégal, dangereux et violent est au fond secondaire, présent peut etre sur un second degré, qui n'etait pas trop présent lors de ma vision.
Ca laisse la place à l'essentiel, au vrai, à ce qui determine que chacun devient ce qu'il devient, en le choisissant, en le subissant, mais obligatoirement en le vivant, avec si possible le plus d'intensité possible.
Pour moi Romanzo Criminale est un beau film, qui merite un 12/20 pour la reflexion qu'il m'apporte derriere, et pour la resonnance qu'il trouve dans mon esprit...
Après une première vision que j'avais apprécié, je m'etais déja dit qu'une deuxieme ne serait pas de trop, pour avoir un jugement juste sur le film.
Je le trouve bien réalisé, avec pas mal de référence au maitre du genre, tout en gardant une spécificité italienne.
C'est d'ailleurs etrange, l'epoque choisie, la manière de la traiter, le film est transversal, il abordre plusieurs sujets, au travers d'une fresque romanesque (d'ou le titre?).
Un jeu d'acteur vraiment juste, avec un Libanais, et Fredo, tres tres bon dans leur roile, les seconds roles aussi, parfaitement interprerté par les acteurs.
Le scénario enfin, dans la ligné des films de gangsters, melangeant la modernité de certains, avec ce coté encore une fois utopique et parfois glamour.
Etre conscient que sa fin est inéluctable, aller vers elle en l'acceptant, en éxagérant les traits au risque de la prématurer, c'est une vision qui m'a beaucoup touchée. Une sorte de fatalisme, mais un fatalisme touchant d'émotion, un choix oscillant entre le subi, et le choisi.
Romanzo Criminale, c'est en fait une sorte d'hyperbole de la vie, ou le coté illégal, dangereux et violent est au fond secondaire, présent peut etre sur un second degré, qui n'etait pas trop présent lors de ma vision.
Ca laisse la place à l'essentiel, au vrai, à ce qui determine que chacun devient ce qu'il devient, en le choisissant, en le subissant, mais obligatoirement en le vivant, avec si possible le plus d'intensité possible.
Pour moi Romanzo Criminale est un beau film, qui merite un 12/20 pour la reflexion qu'il m'apporte derriere, et pour la resonnance qu'il trouve dans mon esprit...
mardi, mars 27, 2007
Souvenir d'odeur
Les souvenirs peuvent remonter d'un coup à la surface, et c'est a chaque fois tres impressionnant de vivre ce genre d'experience.
Un parfum, une senteur, n'importe quelle odeur, bonne ou mauvaise, peut faire remonter une foule de souvenirs. Et c'est beaucoup plus fort que la vue.
En effet, quand on voit quelqu'un que l'on a pas vu depuis longtemps et qu'on apprécie evidemment ca fait plaisir, la surprise est la, mais il n'y a rien de suréaliste (hors circonstances particulieres bien sur), alors qu'avec l'odeur c'est un peu une surprise totale.
Aucun signe avant coureur de ce qui va se passer, une proximité avec quelqu'un et tout qui remonte. L'odeur, les circonstances, le plaisir, l'émotion, c'est assez incroyable comme plaisir et comme sensation.
C'est fantastique de se retrouver plonger un instant dans le passé, lorsqu'il est agréable, ca donne la peche, et une certaine envie.
Il faudrait peut etre reflechir davantage pour savoir lequel des 5 sens permet de retrouver le plus la mémoire, et fait remonter le plus vite les sensations.
Quel que soit la relfexion je pense que l'odorat ne doit pas etre mal placé, et par experience, je pense même que c'est un des meilleurs vecteurs de sentiments, en tout les cas, un vecteur surprenant et enivrant...
Un parfum, une senteur, n'importe quelle odeur, bonne ou mauvaise, peut faire remonter une foule de souvenirs. Et c'est beaucoup plus fort que la vue.
En effet, quand on voit quelqu'un que l'on a pas vu depuis longtemps et qu'on apprécie evidemment ca fait plaisir, la surprise est la, mais il n'y a rien de suréaliste (hors circonstances particulieres bien sur), alors qu'avec l'odeur c'est un peu une surprise totale.
Aucun signe avant coureur de ce qui va se passer, une proximité avec quelqu'un et tout qui remonte. L'odeur, les circonstances, le plaisir, l'émotion, c'est assez incroyable comme plaisir et comme sensation.
C'est fantastique de se retrouver plonger un instant dans le passé, lorsqu'il est agréable, ca donne la peche, et une certaine envie.
Il faudrait peut etre reflechir davantage pour savoir lequel des 5 sens permet de retrouver le plus la mémoire, et fait remonter le plus vite les sensations.
Quel que soit la relfexion je pense que l'odorat ne doit pas etre mal placé, et par experience, je pense même que c'est un des meilleurs vecteurs de sentiments, en tout les cas, un vecteur surprenant et enivrant...
lundi, mars 26, 2007
Envie d'évasion
Revoir Cuba, voir l'Irlande, comprendre l'Afrique, les films sont vraiment puissants, ils permettent tellement de voyages confortablement installé, à contempler et à réver.
Oui mais le cinéma est un mauvais paliatif. D'abord il ne se substitut pas à l'envie de voyager, je pense même qu'il la décuple, et en plus il crée une sorte de frustration. Le monde est tout petit, tout est la, à disposition, tu peux te servir... Pas si simple.
Envie de voyager. Envie de partir, seul ou à plusieurs, envie de voir, d'entendre, de comprendre d'autres choses, envie de vivre.
Un temps j'ai cru que les voyages c'etaient stupide. A quoi bon partir, lorsque l'on revient il ne reste rien, autant garder l'argent, le temps, l'energie...
Lorsque l'on revient il ne reste rien ? Bien au contraire, on possede justement ce qui ne s'achete pas, ce qui n'a pas de prix, ce sentiment de vivre autre chose, de se sentir interconnecté avec les autres. Directement.
Le Web et les voyages partent du même besoin et sentiment. Tout est la a porté de main, en un coup de clic, ou d'avion, on peut tout voir, tout connaitre tout comprendre. Et si on passe à coté de quelque chose ? L'important c'est de se trouver soi même dans la recherche de l'autre.
Le voyage comme forme d'épanouissement absolu, comme la recherche d'un Saint Graal personnel, passer sa vie à courir après, ne jamais l'atteindre, mais sentir que cela apporte un but à sa propre existence.
Exagération??? Volontiers.
Il est temps que je voyage un peu, que je parte voir autre chose, ailleurs, que je m'immerge dans un nouveau monde, pour me redécouvrir, pour avancer, pour vivre...
Oui, mais quand ?
Oui mais le cinéma est un mauvais paliatif. D'abord il ne se substitut pas à l'envie de voyager, je pense même qu'il la décuple, et en plus il crée une sorte de frustration. Le monde est tout petit, tout est la, à disposition, tu peux te servir... Pas si simple.
Envie de voyager. Envie de partir, seul ou à plusieurs, envie de voir, d'entendre, de comprendre d'autres choses, envie de vivre.
Un temps j'ai cru que les voyages c'etaient stupide. A quoi bon partir, lorsque l'on revient il ne reste rien, autant garder l'argent, le temps, l'energie...
Lorsque l'on revient il ne reste rien ? Bien au contraire, on possede justement ce qui ne s'achete pas, ce qui n'a pas de prix, ce sentiment de vivre autre chose, de se sentir interconnecté avec les autres. Directement.
Le Web et les voyages partent du même besoin et sentiment. Tout est la a porté de main, en un coup de clic, ou d'avion, on peut tout voir, tout connaitre tout comprendre. Et si on passe à coté de quelque chose ? L'important c'est de se trouver soi même dans la recherche de l'autre.
Le voyage comme forme d'épanouissement absolu, comme la recherche d'un Saint Graal personnel, passer sa vie à courir après, ne jamais l'atteindre, mais sentir que cela apporte un but à sa propre existence.
Exagération??? Volontiers.
Il est temps que je voyage un peu, que je parte voir autre chose, ailleurs, que je m'immerge dans un nouveau monde, pour me redécouvrir, pour avancer, pour vivre...
Oui, mais quand ?
dimanche, mars 25, 2007
Adieu Cuba
Le titre original étant beaucoup mieux on parlera ici de "The Lost City", titre qui colle beaucoup plus à la réalité du film, et à mon avis avec l'esprit qu'Andy Garcia a voulut donner à son oeuvre.
Oui car le film porte la marque de l'acteur cubain. Acteur, réalisateur, producteur, responsable de la musique, Andy Garcia s'est vraiment investi dans ce film.
Pas besoin de faire durer le suspens, moi j'ai beaucoup apprecié le film. Très critiqué par les spécialistes du cinéma, un film boudé par le public français, il n'en reste pas moins que Cuba (comme l'Irlande) étant un pays que l'affectionne énormement, je n'ai pas besoin de grand chose pour etre subjugué.
En l'occurence le pas grand chose, Andy Garcia me l'a donné. Une excellente distribution, un Bill Murray, assez dingue qui marque bien les esprits, une Ines Sastre magnifiquement agréable dans son role, et un Andy Garcia que l'on sent dans le film du début à la fin. Petite apparition de Dustin Hoffman, comme à son habitude tres bon, en mafieux.
Alors la distribution marche bien, la réalisation également. La Havane des années 50, post révolution cubaine, est bien presentée, avec de superbes images, une qualité graphique saisissante, et des decors a couper le souffle.
A cela il faut ajouter une BO finement choisie, et le resultat est tres appreciable. Excellent? Reste à voir le scénario, et c'est la que le bas blesse.
Andy Garcia impliqué dans le film, oui mais probablement trop. On sent dans son film le ressentiment contre Fidel Castro, et il essaye aussi de depeindre Batista comme un dictateur, mais cela est moisn évident.
On attend d'un film sur Cuba, qu'il s'engage, qu'il prenne parti, pour ou contre, mais ici Andy Garcia essaye de composer avec une réalité plus complexe qu'il n'y parait, et choisit le compromis de ne pas prendre de risque.
Ca se ressent sur le scénario et sur la longueur du film, qui paraitra long a beaucoup pour peu que le sujet ne passionne pas.
Il n'en reste pas moins, que le film à le merite d'exister. Ca donne l'impression que Garcia réalisateur aurait pu faire ce film, et le garder pour lui, sans le distribuer. Le partage n'est pas forcément évident, se mettre dans la logique de l'acteur qui essaye de s'approprier l'emotion dégager dans le scénario.
Un film auquel je donne quand même un bon 12/20, pas transcendant, mais tres plaisant, pour peu que Cuba interesse, tout en relativisant la vision conservatrice du scénariste...
samedi, mars 24, 2007
La stupidité de la Poste
J'aurais pu parler d'un film sympathique que j'ai vu hier soir (et dont je parlerais surement demain du coup), mais ce soir, j'avais vraiment envie de parler de la pub la plus stupide du moment.
Entendu à la radio l'autre jour en voiture. la fin de la pub pour la Poste dit "92% des français aimerait avoir leur courriers rapidement".
Dans une période ou les sondages sont critiqués de toutes parts on nous balance une justification de pub pareil. Moi quand j'envois une lettre j'espere qu'elle mettra 6 mois à arrivée, parce que je prefere le courrier bien long, qui traine, et si la Poste pouvait engagé des pigeons voyageurs ce serait idéal. Ou remettre les diligences, ce serait parfait.
Ca ne veut non seulement rien dire, mais en plus l'utiliser comme une accroche publicitaire, pour justifier les lettres "prioritaires" c'est d'autant plus n'importe quoi.
La Poste est vraiment nulle en communication, sauf si le but c'est de créer un petit buzz, même si il est mauvais, ce qui à n'en pas douter, va se passer avec cette pub.
Il semblerait que 94% des français aimeraient être heureux, et que 89% preferent la paix à la guerre... Quelqu'un veut en faire une Pub?
Entendu à la radio l'autre jour en voiture. la fin de la pub pour la Poste dit "92% des français aimerait avoir leur courriers rapidement".
Dans une période ou les sondages sont critiqués de toutes parts on nous balance une justification de pub pareil. Moi quand j'envois une lettre j'espere qu'elle mettra 6 mois à arrivée, parce que je prefere le courrier bien long, qui traine, et si la Poste pouvait engagé des pigeons voyageurs ce serait idéal. Ou remettre les diligences, ce serait parfait.
Ca ne veut non seulement rien dire, mais en plus l'utiliser comme une accroche publicitaire, pour justifier les lettres "prioritaires" c'est d'autant plus n'importe quoi.
La Poste est vraiment nulle en communication, sauf si le but c'est de créer un petit buzz, même si il est mauvais, ce qui à n'en pas douter, va se passer avec cette pub.
Il semblerait que 94% des français aimeraient être heureux, et que 89% preferent la paix à la guerre... Quelqu'un veut en faire une Pub?
vendredi, mars 23, 2007
International
Le monde est grand.
Oui c'est une évidence pour tout le monde mais pourtant. Lorsque l'on y pense vraiment, avec les moyens de transports modernes, tout est devenu proche, on peut se déplacer ou on veut quand on veut.
Oui mais voila, il faut pouvoir. Financierement bien sur, mais aussi en terme de temps et d'opportunités. C'est ce qui est formidable avec Internet, tout le monde est proche.
Que l'on parle sur Skype à un collegue dans le bureau à coté, ou à une fille à Moscou, Pekin, ou Melbourne, c'est exactement pareil. Ce rendre compte de cette puissance c'est aussi commencer à comprendre les opportunités que l'on peut en tirer.
Le monde est grand.
Oui mais c'est à nous de tisser un réseau permettant de le rendre plus petit, ou tout du moins, plus accessible. C'est simple, et complexe à la fois, Myspace, le réseau social par excellence essaye de reunir des personnes en fonction de leur affinité. Il n'y a aucune évidence, une personne qui aura des facilités de communication, excellera dans ce genre de site, et pourra rapidement avoir des connaissances all around the world.
Le monde est grand.
Il parait que l'univers est finit, qu'il se termine quelque part, grace à une courbe, mais est il englobé dans quelque chose de plus grand? A ce jeu de poupées russes, nous sommes la plus petite poupée du paquet.
Infime, quasiement inexistant, et pourtant chaque vie est importante, chaque mot compte dans notre monde tant que quelqu'un l'écoute.
C'est l'atout des blogs, parler pour moi, pour toi, pour personne, parler dans le vide, et à tout le monde.
Le monde est grand.
Je vois des gens passer du monde entier ici, comme dans un jardin virtuel, ou mes voisins passeraient me voir, me parler, ou pas, ca n'a au fond pas d'importance, moi tous les soirs je sors un peu prendre l'air ici, m'evacuer la tete, et regarder mes pensées poussées, rire de certaines, garder une émotion d'autres, et souvent parler de ce qui me touche et me fascine.
Le monde est grand...
Oui c'est une évidence pour tout le monde mais pourtant. Lorsque l'on y pense vraiment, avec les moyens de transports modernes, tout est devenu proche, on peut se déplacer ou on veut quand on veut.
Oui mais voila, il faut pouvoir. Financierement bien sur, mais aussi en terme de temps et d'opportunités. C'est ce qui est formidable avec Internet, tout le monde est proche.
Que l'on parle sur Skype à un collegue dans le bureau à coté, ou à une fille à Moscou, Pekin, ou Melbourne, c'est exactement pareil. Ce rendre compte de cette puissance c'est aussi commencer à comprendre les opportunités que l'on peut en tirer.
Le monde est grand.
Oui mais c'est à nous de tisser un réseau permettant de le rendre plus petit, ou tout du moins, plus accessible. C'est simple, et complexe à la fois, Myspace, le réseau social par excellence essaye de reunir des personnes en fonction de leur affinité. Il n'y a aucune évidence, une personne qui aura des facilités de communication, excellera dans ce genre de site, et pourra rapidement avoir des connaissances all around the world.
Le monde est grand.
Il parait que l'univers est finit, qu'il se termine quelque part, grace à une courbe, mais est il englobé dans quelque chose de plus grand? A ce jeu de poupées russes, nous sommes la plus petite poupée du paquet.
Infime, quasiement inexistant, et pourtant chaque vie est importante, chaque mot compte dans notre monde tant que quelqu'un l'écoute.
C'est l'atout des blogs, parler pour moi, pour toi, pour personne, parler dans le vide, et à tout le monde.
Le monde est grand.
Je vois des gens passer du monde entier ici, comme dans un jardin virtuel, ou mes voisins passeraient me voir, me parler, ou pas, ca n'a au fond pas d'importance, moi tous les soirs je sors un peu prendre l'air ici, m'evacuer la tete, et regarder mes pensées poussées, rire de certaines, garder une émotion d'autres, et souvent parler de ce qui me touche et me fascine.
Le monde est grand...
jeudi, mars 22, 2007
The Constant Gardener
Histoire de parfaire ma connaissance (bien modeste) de l'Afrique et après l'excellent Lord of War, le magnifique Dernier roi d'Ecosse, et le sympathique Blood Diamond, voici venu The Constant Gardener.
Dernier dans l'ordre chronologique, mais non dans l'émotion. Un film fort, qui m'a plongé dans un état de reflexion important. Au même titre qu'un Lord of War, le cynisme en moins, mais le romantisme en plus, il arrive à entrainer le spéctateur dans une histoire captivante, montrant clairement une situation sur laquelle le film ne reste pas neutre.
Des acteurs formidables, un scénario tres interessant, et une réalisation originale pour ce genre de film, jouant avec le temps comme certains apprentis sorciers jouent avec la vie.
Un film qui merite tres probablement une seconde vision, pour mieux comprendre, remettre un peu tout ca dans le bon sens, ramasser ses idées, et tirer la quintécence d'un film qui restera surement dans les vidéotheques.
Pour ma part, j'ai été enthouisasmer, comme à chaque fois qu'un film me permet d'aborder l'Afrique, toujours sous un nouveau jour, mais avec une force et une emotion a rapproché également du Cauchemard de Darwin.
Une note largement méritée de 14/20, un film a voir absolument, sans excuse...
Dernier dans l'ordre chronologique, mais non dans l'émotion. Un film fort, qui m'a plongé dans un état de reflexion important. Au même titre qu'un Lord of War, le cynisme en moins, mais le romantisme en plus, il arrive à entrainer le spéctateur dans une histoire captivante, montrant clairement une situation sur laquelle le film ne reste pas neutre.
Des acteurs formidables, un scénario tres interessant, et une réalisation originale pour ce genre de film, jouant avec le temps comme certains apprentis sorciers jouent avec la vie.
Un film qui merite tres probablement une seconde vision, pour mieux comprendre, remettre un peu tout ca dans le bon sens, ramasser ses idées, et tirer la quintécence d'un film qui restera surement dans les vidéotheques.
Pour ma part, j'ai été enthouisasmer, comme à chaque fois qu'un film me permet d'aborder l'Afrique, toujours sous un nouveau jour, mais avec une force et une emotion a rapproché également du Cauchemard de Darwin.
Une note largement méritée de 14/20, un film a voir absolument, sans excuse...
mercredi, mars 21, 2007
Collision
Plusieurs fois primé aux Oscars, ce film se présente comme un événement, un OVNI, dans le paysage cinématgrophique, par son traitement de son sujet principal : la collision des mondes.
Oui car tel est bien le sujet, la collision des mondes, de tous, des frictions, des tensions qui en resultent. Un sujet vaste et ambitieux dans lequel il est tres facile de se perdre pour arriver à un film insipide, sans interet.
Ce n'est pas le cas de Collision. D'abord le choix de présenter le film, sous forme de petites histoires qui s'entrecroisent. ca me fait inévitablement penser à "Magnolia" que j'avais beaucoup aimé.
Rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir, personne n'est tout bon, personne n'est tout mauvais, tel pourrait etre le leitmotiv du film, qui essaye de nous montrer sans manichéisme primaire, l'abusrdité d'un monde qui tourne à l'envers.
C'est réunis, j'adhere completement au film, je me suis laissé transporter, quand ca c'est terminé, je suis resté assis et je me suis dit "ca y est c'est tout?". Aucun message pompeux, juste une plongée dans la part d'humanité qui existe en chacun, pour entamer, ou continuer une reflexion.
Un jeu d'acteur plutot bien servi, même si le scénario est extraodinaire, Matt Dillon est assez bluffant en flic raciste.
Un film à voir incontestablement, qui ne laisse pas de marbre, un excellent 14/20 pour l'ensemble de son oeuvre et pour peu que l'on regarde ce film en s'intérrogeant deja sur l'existence, c'est une nuit blanche assurée :)
Oui car tel est bien le sujet, la collision des mondes, de tous, des frictions, des tensions qui en resultent. Un sujet vaste et ambitieux dans lequel il est tres facile de se perdre pour arriver à un film insipide, sans interet.
Ce n'est pas le cas de Collision. D'abord le choix de présenter le film, sous forme de petites histoires qui s'entrecroisent. ca me fait inévitablement penser à "Magnolia" que j'avais beaucoup aimé.
Rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir, personne n'est tout bon, personne n'est tout mauvais, tel pourrait etre le leitmotiv du film, qui essaye de nous montrer sans manichéisme primaire, l'abusrdité d'un monde qui tourne à l'envers.
C'est réunis, j'adhere completement au film, je me suis laissé transporter, quand ca c'est terminé, je suis resté assis et je me suis dit "ca y est c'est tout?". Aucun message pompeux, juste une plongée dans la part d'humanité qui existe en chacun, pour entamer, ou continuer une reflexion.
Un jeu d'acteur plutot bien servi, même si le scénario est extraodinaire, Matt Dillon est assez bluffant en flic raciste.
Un film à voir incontestablement, qui ne laisse pas de marbre, un excellent 14/20 pour l'ensemble de son oeuvre et pour peu que l'on regarde ce film en s'intérrogeant deja sur l'existence, c'est une nuit blanche assurée :)
mardi, mars 20, 2007
Miami Vice
Annoncer comme un bon Michael Mann, et en gentil amateur du travail du monsieur, je me suis laisser aller a regarder ce film.
Dès les premieres minutes, je ressens une envie irrespressible de foutre une baffe à Colin Farrell. Putain mais c'est impressionnant comme il désagréable a surjoué son role. Jamie Foxx n'est pas meilleur, une grosse deception après "Ray", la sensation que le petit Jamie à du mal à s'adapter au niveau de ses roles.
Scénario classique, rien de bien transcendant, une certaine longueur en milieu de film, envie que ca finisse, parce que c'est long, mais Michael Mann aime prendre son temps, c'est un ravissement quand c'est reussit (Heat, Collateral) mais assez douloureux quand c'est plus creux (comme ici).
Oui bien sur, on sent qu'il y a du fric dans le film mais j'ai ressenti ce film comme ayant une seule couche, une seule lecture, un film d'action traditionnel, rien de percutant, rien de transcendant, aucune reflexion en amont, et ce jour la, j'en avais besoin, de reflexion.
Donc dommage c'est encore les conditions de vision du film, qui le condamne à sa note, 09/20 et encore pour Mann, parce que sans lui, je crois que j'aurais fais sombré le film dans l'abime...
Dès les premieres minutes, je ressens une envie irrespressible de foutre une baffe à Colin Farrell. Putain mais c'est impressionnant comme il désagréable a surjoué son role. Jamie Foxx n'est pas meilleur, une grosse deception après "Ray", la sensation que le petit Jamie à du mal à s'adapter au niveau de ses roles.
Scénario classique, rien de bien transcendant, une certaine longueur en milieu de film, envie que ca finisse, parce que c'est long, mais Michael Mann aime prendre son temps, c'est un ravissement quand c'est reussit (Heat, Collateral) mais assez douloureux quand c'est plus creux (comme ici).
Oui bien sur, on sent qu'il y a du fric dans le film mais j'ai ressenti ce film comme ayant une seule couche, une seule lecture, un film d'action traditionnel, rien de percutant, rien de transcendant, aucune reflexion en amont, et ce jour la, j'en avais besoin, de reflexion.
Donc dommage c'est encore les conditions de vision du film, qui le condamne à sa note, 09/20 et encore pour Mann, parce que sans lui, je crois que j'aurais fais sombré le film dans l'abime...
lundi, mars 19, 2007
Free Hugs
Il n'y a pas que le ciné dans la vie, il y aussi la vie :)
Et la vie c'est aussi les bonnes pubs quand elles sont bien faites. Ce qui est le cas avec celle la, une bonne reprise du concept deja connu de "Free Hugs", une certaine emotion transparait dans la vidéo, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que la pub fasse cette promotion la.
Mais avec l'excellente musique, ce petit film (vous avez ici la version complete) est un condensé d'émotion de qualité, un vrai moment rafraichissant, et même si ca fait con de le dire, mais dans un monde toujours plus individualiste, c'est un plaisir que de passer 2 minutes dans un autre monde...
Et la vie c'est aussi les bonnes pubs quand elles sont bien faites. Ce qui est le cas avec celle la, une bonne reprise du concept deja connu de "Free Hugs", une certaine emotion transparait dans la vidéo, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce que la pub fasse cette promotion la.
Mais avec l'excellente musique, ce petit film (vous avez ici la version complete) est un condensé d'émotion de qualité, un vrai moment rafraichissant, et même si ca fait con de le dire, mais dans un monde toujours plus individualiste, c'est un plaisir que de passer 2 minutes dans un autre monde...
dimanche, mars 18, 2007
Confiance ?
La confiance est une chose tellement précieuse, que ca pourrait bien devenir la richesse la plus chere du 21 ème siecle.
Difficile à acquerir, plus facile à perdre, la confiance s'investie dans des êtres humains que l'on juge digne d'en être les gardiens. Et pourtant quoi de plus fragile que la confiance ?
Avant de donner ce precieux pouvoir à quelqu'un faut il être capable de gérer sa propre confiance en soi. Peut etre est ce le prédicat à tout rapport humain sain d'ailleurs, comment avoir confiance, aimer, si l'on n'a pas confiance en soi ou que l'on ne s'aime pas.
Point de narcissisme, mais plutot une acception, une certaine tolérance qui permet de projeter sur les autres une vision equilibrée de sa propre personne.
Dans ce domaine, comme dans bien d'autres, les erreurs de jugement se payent cash. La note est exponentielle avec la sensibilité et l'experience de chacun (ou pas). D'ailleurs bonne question, est ce que l'on souffre plus d'une erreur de jugement sur la confiance donnée à quelqu'un, lorsque l'on debute sa vie, lorsque l'on va la fleur au fusil au devant de l'autre, sans armure, en pouvant facilement être blessé, ou bien lorsque l'on a deja vécu des echecs, que l'on se sent armé pour ne plus que de sombres désilluisions nous touches ?
Lorsque la confiance investie n'est plus, on parle généralement de "trahison", d'"abandon", des termes particulièrement fort, pour une sensation intime, personnelle, unique. Comment je peux prétendre savoir ce que mon voisin ressent lorsque la personne en qui il avait le plus confiance le trahie ? Même si en m'appuyant sur mon vécu, sur mon experience et sur ma vision de ma propre vie, je peux essayer d'imaginer être dans sa position, il est en fait complétement illusoire de penser que l'on peut partager ce genre d'experiences, que chacun souhaite ne pas connaitre.
Faire confiance, c'est se mettre en danger, baisser sa garde, en toute connaissance de cause, au fond c'est un des actes les plus engageant qui existe, et une mise en perspective avec soi même extremement importante et dangeureuse. Ce danger accepté, est en fait considéré comme un don, une offrande à l'autre, qui dans un monde parfait, doit avoir conscience de la richesse du bien dont il vient de faire l'acquisition.
Oui mais voila, le risque n'est pas nul, c'est pourquoi avec le temps, il est souvent de plus en plus difficile d'accorder sa confiance, ce qui en outre lui confere une valeur décuplée.
Ce qui est rare étant précieux, lorsque l'on perd cette confiance, c'est un déchirement, une responsabilité au fond personnelle, totalement personnelle, impossible de se cacher derriere quelqu'un pour justifier l'erreur, le fait qu'il y a eu une mauvaise estimation du risque.
Oui mais voila, la confiance c'est aussi un besoin, ne pas faire confiance c'est ne pas vivre, c'est passer à coté de concepts de vie formidable, qui ne peuvent exister que si il existe ce lien entre les personnes.
Alors que faut il faire ? S'armer definitivement et devenir une citadelle imprénable afin de ne jamais être décu, ne jamais souffrir, mais au risque également de ne jamais vivre totalement ? Ou bien investir intelligemment sa confiance, la placer en des personnes dont on pense qu'elles sont sures, et si cela échoue il faut connaitre les conséquences possibles, accepter de souffrir, pour accepter de vivre, s'ouvrir pour ne pas sombrer dans un individualisme dangereux et émotionnellement pauvre...
La souffrance a cela de bon, qu'elle s'oublie avec le temps. Je ne pense pourtant pas qu'elle s'atténue, non, je ne crois pas, à mon sens elle mue. Mais comme une souffrance physique importante, handicapante, elle obnubile les pensées, anihile toute forme de reflexion focalisant une grande partie de l'influ nerveux sur elle même. Et pourtant lorsqu'elle s'atténue, lorsque la souffrance n'est plus invivable, elle passe rapidement au stade de sensation passée, diffuse, on connait son existence, mais on identifie difficillement avec le temps l'impact que cette souffrance avait sur nous. Il reste évidemment des mécanismes d'autodéfense permettant de faire en sorte que cette sensation désagréable ne reviennent pas, mais se croire immuniser est illusoire, tant que le jeu en vaudra la chandelle.
A ce moment la il faut pouvoir prendre son mal en patience, être en phase avec sa philosophie, ne pas tenter de nier l'évidence, ne pas fuir ses responsabilités, souffrir oui, parce que c'est salutaire, et mettre tous les moyens en oeuvre, pour continuer, et recommencer, parce que le bonheur sera toujours potentiellement mille fois plus fort que la souffrance...
Difficile à acquerir, plus facile à perdre, la confiance s'investie dans des êtres humains que l'on juge digne d'en être les gardiens. Et pourtant quoi de plus fragile que la confiance ?
Avant de donner ce precieux pouvoir à quelqu'un faut il être capable de gérer sa propre confiance en soi. Peut etre est ce le prédicat à tout rapport humain sain d'ailleurs, comment avoir confiance, aimer, si l'on n'a pas confiance en soi ou que l'on ne s'aime pas.
Point de narcissisme, mais plutot une acception, une certaine tolérance qui permet de projeter sur les autres une vision equilibrée de sa propre personne.
Dans ce domaine, comme dans bien d'autres, les erreurs de jugement se payent cash. La note est exponentielle avec la sensibilité et l'experience de chacun (ou pas). D'ailleurs bonne question, est ce que l'on souffre plus d'une erreur de jugement sur la confiance donnée à quelqu'un, lorsque l'on debute sa vie, lorsque l'on va la fleur au fusil au devant de l'autre, sans armure, en pouvant facilement être blessé, ou bien lorsque l'on a deja vécu des echecs, que l'on se sent armé pour ne plus que de sombres désilluisions nous touches ?
Lorsque la confiance investie n'est plus, on parle généralement de "trahison", d'"abandon", des termes particulièrement fort, pour une sensation intime, personnelle, unique. Comment je peux prétendre savoir ce que mon voisin ressent lorsque la personne en qui il avait le plus confiance le trahie ? Même si en m'appuyant sur mon vécu, sur mon experience et sur ma vision de ma propre vie, je peux essayer d'imaginer être dans sa position, il est en fait complétement illusoire de penser que l'on peut partager ce genre d'experiences, que chacun souhaite ne pas connaitre.
Faire confiance, c'est se mettre en danger, baisser sa garde, en toute connaissance de cause, au fond c'est un des actes les plus engageant qui existe, et une mise en perspective avec soi même extremement importante et dangeureuse. Ce danger accepté, est en fait considéré comme un don, une offrande à l'autre, qui dans un monde parfait, doit avoir conscience de la richesse du bien dont il vient de faire l'acquisition.
Oui mais voila, le risque n'est pas nul, c'est pourquoi avec le temps, il est souvent de plus en plus difficile d'accorder sa confiance, ce qui en outre lui confere une valeur décuplée.
Ce qui est rare étant précieux, lorsque l'on perd cette confiance, c'est un déchirement, une responsabilité au fond personnelle, totalement personnelle, impossible de se cacher derriere quelqu'un pour justifier l'erreur, le fait qu'il y a eu une mauvaise estimation du risque.
Oui mais voila, la confiance c'est aussi un besoin, ne pas faire confiance c'est ne pas vivre, c'est passer à coté de concepts de vie formidable, qui ne peuvent exister que si il existe ce lien entre les personnes.
Alors que faut il faire ? S'armer definitivement et devenir une citadelle imprénable afin de ne jamais être décu, ne jamais souffrir, mais au risque également de ne jamais vivre totalement ? Ou bien investir intelligemment sa confiance, la placer en des personnes dont on pense qu'elles sont sures, et si cela échoue il faut connaitre les conséquences possibles, accepter de souffrir, pour accepter de vivre, s'ouvrir pour ne pas sombrer dans un individualisme dangereux et émotionnellement pauvre...
La souffrance a cela de bon, qu'elle s'oublie avec le temps. Je ne pense pourtant pas qu'elle s'atténue, non, je ne crois pas, à mon sens elle mue. Mais comme une souffrance physique importante, handicapante, elle obnubile les pensées, anihile toute forme de reflexion focalisant une grande partie de l'influ nerveux sur elle même. Et pourtant lorsqu'elle s'atténue, lorsque la souffrance n'est plus invivable, elle passe rapidement au stade de sensation passée, diffuse, on connait son existence, mais on identifie difficillement avec le temps l'impact que cette souffrance avait sur nous. Il reste évidemment des mécanismes d'autodéfense permettant de faire en sorte que cette sensation désagréable ne reviennent pas, mais se croire immuniser est illusoire, tant que le jeu en vaudra la chandelle.
A ce moment la il faut pouvoir prendre son mal en patience, être en phase avec sa philosophie, ne pas tenter de nier l'évidence, ne pas fuir ses responsabilités, souffrir oui, parce que c'est salutaire, et mettre tous les moyens en oeuvre, pour continuer, et recommencer, parce que le bonheur sera toujours potentiellement mille fois plus fort que la souffrance...
samedi, mars 17, 2007
Kiss Kiss Bang Bang
Un film sorti en 2005, avec un buzz assez important, même si le film n'a aps connu un grand succès populaire.
D'abord j'ai été très agréablement surpris sur la forme, c'est assez original, j'apprécie la manière de présenter les choses, ca sort de l'ordinaire, comme le générique, qui m'a attiré l'oeil, ce qui n'est pas courant sur un film.
Ensuite le fond. Val Kilmer au générique. Capable du pire comme du meilleur, il n'a souvent pas eu de chances dans ses choix, et il a rarement reussit a montrer de quoi il était capable.
Donc c'est avec une certaine curiosité que j'attendais de voir sa prestation. Personnellement, je le trouve plutot bon acteur, mais il se galvaude trop souvent dans des roles creux, uniformes, et sans relief qui paralyse totalement son jeu, le transformant en acteur de seconde zone.
Un petit role sympa dans "Heat", quelques prestations interessantes, mais hormis ca, pléthore de purges, et de navets inconsistants, qui me font redouter ce film.
Et bien, j'ai trouvé Val Kilmer plutot bon dans son role de detective gay, c'est vrai que le role s'y prete, mais il arrive vraiment à donné une epaisseur (dans tous les sens du terme) au personnage, ce qui le rend tour à tour, attachant, désagréable, insupportable et attendrissant.
Pour le reste, que du bon vraiment. A part peut etre un scénario un poil trop long, ennuyeux vers le milieu, ca n'enleve presque rien de la qualité du film. Les acteurs sont excellents, Robert Downey Jr, genial dans son personnage, comme son accolyte feminin.
Un film a voir, qui sans boulversé le cinéma, laisse un bon gout après l'avoir vu, un film au genre assez traditionnel, traité d'une manière qui l'est moins, c'est un bon film, qui merite largement son 13/20
vendredi, mars 16, 2007
Westerns
Le western est un genre de films assez oubliés a présent.
Maintenant les fresques se font plus rares, et il est compliqué de trouver son public pour un western de qualité. Tommy Lee Jones a bien essayé avec "Trois Enterrements" et malgré un succès critique, le public n'a pas suivi.
Ang lee a essayé avec son secret de brokeback Montain, même si le coté western était plus qu'une excuse à un film plus social. Et de toute façon point de références encore dans le domaine au 21 eme siecle.
Qui dit Western dit inévitablement John Wayne et Sergio Leone. Les westerns spaghetti dont le grand Leone a été un artisan, est souvent considéré à mon avis à tort, comme un genre mineur dans le Western. Car qui dit Western, dit virilité, image de l'Amérique grandiose, et toujours John Wayne en héros qui gagne à la fin.
Pourtant Clint Eastwood, Lee van Cleef, Henry Fonda, Charles Bronson (et même Anthony Quinn) ont été des acteurs de western plus ou moins bon, mais ayant tous le même point commun : une gueule.
Ne serais ce pas ca en fait la reussite d'un western ? Des gueules, un scénario ma foi qui tient un minimum la route, un réalisateur imaginatif (si possible un compositeur de la trempe de Morricone, pour faire vivre les images) et le tour est joué.
Roberto Rodriguez, a pourtant essayé de reunir ses élements dans un film, mais il manquait l'ambiance, la densité autour du film. Peut etre qu'en fait le moment est passé, on ne peut plus faire de westerns flamboyants, parce qu'aussi bien l'image que le public ont évolués, et ne sont plus près a voir des films de ce genre.
Pourtant on voit depuis quelques années un retour au peplum, autre genre, longtemps décrié, et encore "300" semble profiter de cette vague de sympathie avec un démarrage en trombe outre Atlantique.
Alors pourquoi le western ne pourrait pas revivre, sous une nouvelle forme peut etre, avec de nouveaux codes, mais en gardant l'esprit, et la qualité de ceux qui ont fait la popularité du genre, et que je ne me lasse pas de regarder :)
Maintenant les fresques se font plus rares, et il est compliqué de trouver son public pour un western de qualité. Tommy Lee Jones a bien essayé avec "Trois Enterrements" et malgré un succès critique, le public n'a pas suivi.
Ang lee a essayé avec son secret de brokeback Montain, même si le coté western était plus qu'une excuse à un film plus social. Et de toute façon point de références encore dans le domaine au 21 eme siecle.
Qui dit Western dit inévitablement John Wayne et Sergio Leone. Les westerns spaghetti dont le grand Leone a été un artisan, est souvent considéré à mon avis à tort, comme un genre mineur dans le Western. Car qui dit Western, dit virilité, image de l'Amérique grandiose, et toujours John Wayne en héros qui gagne à la fin.
Pourtant Clint Eastwood, Lee van Cleef, Henry Fonda, Charles Bronson (et même Anthony Quinn) ont été des acteurs de western plus ou moins bon, mais ayant tous le même point commun : une gueule.
Ne serais ce pas ca en fait la reussite d'un western ? Des gueules, un scénario ma foi qui tient un minimum la route, un réalisateur imaginatif (si possible un compositeur de la trempe de Morricone, pour faire vivre les images) et le tour est joué.
Roberto Rodriguez, a pourtant essayé de reunir ses élements dans un film, mais il manquait l'ambiance, la densité autour du film. Peut etre qu'en fait le moment est passé, on ne peut plus faire de westerns flamboyants, parce qu'aussi bien l'image que le public ont évolués, et ne sont plus près a voir des films de ce genre.
Pourtant on voit depuis quelques années un retour au peplum, autre genre, longtemps décrié, et encore "300" semble profiter de cette vague de sympathie avec un démarrage en trombe outre Atlantique.
Alors pourquoi le western ne pourrait pas revivre, sous une nouvelle forme peut etre, avec de nouveaux codes, mais en gardant l'esprit, et la qualité de ceux qui ont fait la popularité du genre, et que je ne me lasse pas de regarder :)
jeudi, mars 15, 2007
Simone Silva
Qui connait Simone Silva ?
Avec une filmographie qui tient sur un post it, Simone Silva n'est pas une actrice particulièrement connue.
Particulierement des gens de moins de 20 ans, qui ne peuvent se rappeler (moi non plus mais bon c'est pas une raison pour pas en parler) que cette demoiselle, à la plastique plutot avantageuse à defrayée la chronique aux cotés de Monsieur Robert Mitchum en 1954 à Cannes.
Mon dieu que c'est loin, pourquoi je parle de ca aujourd hui ?
Sans raison particulière, le destin tragique de cette starlette de pacotille, me touche. Sans jamais atteindre la gloire, elle l'a pourtant effleurée. Un peu comme Icare, qui voulut voler, sans se soucier de la hauteur et qui en se rapprochant du soleil, a fait fondre la cire et précipiter sa chute.
C'est tout le drame de Simone Silva, une fille comme il devait y en avoir des milliers aux Etats Unis, après la guerre. Des formes qui attirent les regards, une motivation probablement à toutes epreuves, qui peut amener à faire des choix parfois stupide.
Comme le jour où elle décida à Cannes de se faire prendre en photo avec Robert Mitchum. L'alcool et la pression des photographes aidant, la jeune femme décida de tomber le haut de maillot. Seul les mains pudiques de Robert Mitchum protégerent l'initmité de la belle, des objectifs.
Ce geste valu a Mitchum un black listage en regle durant quelques mois, dans une Amérique puritaine, ses mains sur la poitrine de Simone, choqua toute une population.
Simone quant à elle, probablement plus fragile et évidemment moins armé que Mitchum, se refugie dans une depression, qui (selon certaines sources) la poussa au suicide quelques temps plus tard.
Une tragédie dans le "tout people" contemporain, bien loin des excès de Paris Hilton, et pourtant si proche dans le temps.
Le glamour, la gloire, la pression médiatique, l'euphorie post seconde guerre mondiale, le puritanisme américain, la vindict populaire, la descente aux enfers, tout est réunit dans cette histoire pour en faire un film temoin, d'une époque et d'un milieu (peut etre que ca existe déja d'ailleurs, mais je n'en ai pas connaissance).
Avec une filmographie qui tient sur un post it, Simone Silva n'est pas une actrice particulièrement connue.
Particulierement des gens de moins de 20 ans, qui ne peuvent se rappeler (moi non plus mais bon c'est pas une raison pour pas en parler) que cette demoiselle, à la plastique plutot avantageuse à defrayée la chronique aux cotés de Monsieur Robert Mitchum en 1954 à Cannes.
Mon dieu que c'est loin, pourquoi je parle de ca aujourd hui ?
Sans raison particulière, le destin tragique de cette starlette de pacotille, me touche. Sans jamais atteindre la gloire, elle l'a pourtant effleurée. Un peu comme Icare, qui voulut voler, sans se soucier de la hauteur et qui en se rapprochant du soleil, a fait fondre la cire et précipiter sa chute.
C'est tout le drame de Simone Silva, une fille comme il devait y en avoir des milliers aux Etats Unis, après la guerre. Des formes qui attirent les regards, une motivation probablement à toutes epreuves, qui peut amener à faire des choix parfois stupide.
Comme le jour où elle décida à Cannes de se faire prendre en photo avec Robert Mitchum. L'alcool et la pression des photographes aidant, la jeune femme décida de tomber le haut de maillot. Seul les mains pudiques de Robert Mitchum protégerent l'initmité de la belle, des objectifs.
Ce geste valu a Mitchum un black listage en regle durant quelques mois, dans une Amérique puritaine, ses mains sur la poitrine de Simone, choqua toute une population.
Simone quant à elle, probablement plus fragile et évidemment moins armé que Mitchum, se refugie dans une depression, qui (selon certaines sources) la poussa au suicide quelques temps plus tard.
Une tragédie dans le "tout people" contemporain, bien loin des excès de Paris Hilton, et pourtant si proche dans le temps.
Le glamour, la gloire, la pression médiatique, l'euphorie post seconde guerre mondiale, le puritanisme américain, la vindict populaire, la descente aux enfers, tout est réunit dans cette histoire pour en faire un film temoin, d'une époque et d'un milieu (peut etre que ca existe déja d'ailleurs, mais je n'en ai pas connaissance).
mercredi, mars 14, 2007
Woody and Scarlett 3 ème :)
Vous etes comme moi, vous avez aimé Scoop et Match Point ?
Vous trouvez que Scarlett Johansson va très bien au tein de Woody Allen ?
Et bien vous serez ravi d'apprendre (moi en tout cas je le suis, et à plus d'un titre), que Woody Allen, a engagé, pour la troisieme fois consécutive Scarlett Johansson pour jouer dans son prochain film.
Cette fois ca se passera à Barcelone, avec l'excellente Penelope Cruz (Volver), et le fantastique Javier Bardem (Mar Adentro).
Le film promet, ce sera surement pour 2008, mais il est a noté sur les tablettes, parce que si Allen nous concoctes un scénario qui tient la route, nul doute que les acteurs sauront se transcender pour faire de ce film un film plus qu'agréable.
Et ce sera également une occasion de voir, si Scarlett, essaye pour une fois de prendre un peu de risque sur ses choix de films (mais j'en doute un peu sur celui de Woody).
C'etait la news du jour :)
Vous trouvez que Scarlett Johansson va très bien au tein de Woody Allen ?
Et bien vous serez ravi d'apprendre (moi en tout cas je le suis, et à plus d'un titre), que Woody Allen, a engagé, pour la troisieme fois consécutive Scarlett Johansson pour jouer dans son prochain film.
Cette fois ca se passera à Barcelone, avec l'excellente Penelope Cruz (Volver), et le fantastique Javier Bardem (Mar Adentro).
Le film promet, ce sera surement pour 2008, mais il est a noté sur les tablettes, parce que si Allen nous concoctes un scénario qui tient la route, nul doute que les acteurs sauront se transcender pour faire de ce film un film plus qu'agréable.
Et ce sera également une occasion de voir, si Scarlett, essaye pour une fois de prendre un peu de risque sur ses choix de films (mais j'en doute un peu sur celui de Woody).
C'etait la news du jour :)
Demander le programme !!!
Pas trop le temps de regarder des films depuis quelques jours, pas mal de boulot, mais j'ai envie de voir pas aml de films, dont voici une liste non exhaustive :)
- Marie Antoinette : Un nouveau Sofia Copolla semble t il moins brillant que les précedents mais pour le savoir, va falloir le regarder
- Lettre d'Iwo Jima et mémoires de nos pères : Le diptyque de Client Eastwood, un réalisateur de talent. De plus les films sont à ce qu'en disent les critiques, excellents. A voir !!!
- Kiss kiss bang bang : j'avais envie de le voir depuis longtemps, on m'en a dit que du bien, j'ai hate de voir ce que ca donne pour confirmer mes sensations sur ce film
- Miami Vice : Purge intérsidérale, oeuvre éclairée d'un réalisateur talentueux, ce film fait débat, il faut donc que je le vois. Appréciant Michael Mann depuis ses débuts, je serais surpris que ce soit une daube, même si on en a vu de belles avec Brian Singer, le réalisateur de l'excellent Usual Suspects...
De quoi bien m'occuper, en esperant avoir de bonnes surprises...
- Marie Antoinette : Un nouveau Sofia Copolla semble t il moins brillant que les précedents mais pour le savoir, va falloir le regarder
- Lettre d'Iwo Jima et mémoires de nos pères : Le diptyque de Client Eastwood, un réalisateur de talent. De plus les films sont à ce qu'en disent les critiques, excellents. A voir !!!
- Kiss kiss bang bang : j'avais envie de le voir depuis longtemps, on m'en a dit que du bien, j'ai hate de voir ce que ca donne pour confirmer mes sensations sur ce film
- Miami Vice : Purge intérsidérale, oeuvre éclairée d'un réalisateur talentueux, ce film fait débat, il faut donc que je le vois. Appréciant Michael Mann depuis ses débuts, je serais surpris que ce soit une daube, même si on en a vu de belles avec Brian Singer, le réalisateur de l'excellent Usual Suspects...
De quoi bien m'occuper, en esperant avoir de bonnes surprises...
mardi, mars 13, 2007
L'argent fait le bonheur ?
Oui Non peut etre ?
Dans la hierarchie des soucis qui tapent sur le système et qui sont désagréables (un souci pas désagréable ca s'appelle une fleur), je dirais que ceux d'argent sont bien placés.
Pourquoi?
D'abord parce qu'ils ne se resolvent pas facilement, que ca demande du temps, et des efforts importants.
Bon on peut dire que les soucis de coeur aussi sont complexes a résoudre, et qu'il faut beaucoup de temps, mais l'implication est beaucoup moins forte à mon sens.
En effet selon moi le manque d'argent influe directement sur le quotidien, alors que les soucis de coeur, influent plus à mon avis sur un état latent de bien être (ou de mal être du coup). Socialement c'est plus handicapant de ne pas avoir d'argent que d'etre seul. Evidemment les deux c'est pire.
L'argent fait il pour autant le bonheur ?
Ca impliquerait que le bonheur existe, et qu'il serait atteignable par des moyens matériels.
Non l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue....
Ca aussi c'est une connerie, parce que l'argent c'est la norme, lorsque l'on en a, on ne se rend pas compte de la chance que l'on a, et on aspire à plus. Un peu comme la douleur, quand ca va, on oublie, et quand on souffre on ne pense qu'a ca.
L'argent n'est pourtant pas accessoire, il est une condition à la tranquillité d'esprit, de la a voir ca comme le bonheur, c'est beaucoup dire, mais c'est un premier pas, une marche obligatoire vers un équilibre sain, qui permette de s'epanouir en allant chercher d'autres considérations moins matérielles dans des plaisirs plus simples, plus diffus, et pourtant si importants.
Faut il donc chercher a vivre pour l'argent, à se battre pour posséder un maximum dans le but d'asseoir le plus durablement possible sa tranquillité d'esprit ?
Dans la hierarchie des soucis qui tapent sur le système et qui sont désagréables (un souci pas désagréable ca s'appelle une fleur), je dirais que ceux d'argent sont bien placés.
Pourquoi?
D'abord parce qu'ils ne se resolvent pas facilement, que ca demande du temps, et des efforts importants.
Bon on peut dire que les soucis de coeur aussi sont complexes a résoudre, et qu'il faut beaucoup de temps, mais l'implication est beaucoup moins forte à mon sens.
En effet selon moi le manque d'argent influe directement sur le quotidien, alors que les soucis de coeur, influent plus à mon avis sur un état latent de bien être (ou de mal être du coup). Socialement c'est plus handicapant de ne pas avoir d'argent que d'etre seul. Evidemment les deux c'est pire.
L'argent fait il pour autant le bonheur ?
Ca impliquerait que le bonheur existe, et qu'il serait atteignable par des moyens matériels.
Non l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue....
Ca aussi c'est une connerie, parce que l'argent c'est la norme, lorsque l'on en a, on ne se rend pas compte de la chance que l'on a, et on aspire à plus. Un peu comme la douleur, quand ca va, on oublie, et quand on souffre on ne pense qu'a ca.
L'argent n'est pourtant pas accessoire, il est une condition à la tranquillité d'esprit, de la a voir ca comme le bonheur, c'est beaucoup dire, mais c'est un premier pas, une marche obligatoire vers un équilibre sain, qui permette de s'epanouir en allant chercher d'autres considérations moins matérielles dans des plaisirs plus simples, plus diffus, et pourtant si importants.
Faut il donc chercher a vivre pour l'argent, à se battre pour posséder un maximum dans le but d'asseoir le plus durablement possible sa tranquillité d'esprit ?
lundi, mars 12, 2007
World Trade Center
Oliver Stone s'attaque aux attentats de New York.
Dire que le film était attendu est bien peu de chose aux vues des espoirs mis dans cette vision des attentats. Qui dit grandes attentes, dit presque inévitablement déception.
Et la il est vrai que c'est presque le cas. Contrairement à d'autres, je n'attendais rien du film, pas forcément très interessé par l'histoire, la curiosité se portait plus sur le travail de Stone, qui depuis des années réalisent des films de qualités plutot que sur le voyeurisme potentiel, l'apitoyement probable ou l'emotion gratuite.
Etrangement d'abord, et assez rapidement, j'ai senti un Stone amoureux de New York, sensible, attentionné presque, qui donnait une image lisse et sans trop de compléxité de la ville, alors qu'il m'avait habitué à plus de distance, d'analyse et moins de manichéisme primaire.
Dommage donc. Pourtant il se part pas dans un delire patriotique, pro guerre en Irak (même si on sent une justification latente poindre derriere certains personnages), ainsi qu'une representation des attentas dont le but est de présenter les pompiers et policiers de New York comme des héros.
C'etait la principale critique du film, avec un Nicolas Cage héroique, je l'imaginais deja, en train de sauver les tours à bout de bras. Point de cela, dans World Trade Center, un film à dimension humaine, qui aborde un coté assez sensible des attentats, qui ma foi passe plutot bien à l'écran.
J'ai apprecié le film, sans en voir la, le meilleur Stone, bien loin de ses films polémique que ce soit Tueurs Nés, Né un 4 juillet, ou JFK.
Non Stone est plutot consensuel, peut etre faut il y voir un troisieme degré de lecture, qu'a la premiere vision je n'ai pas entierement saisi.
Un film qui ne se pose pas assez de question (ce n'etait pas non plus l'objectif je pense), un film qui merite un bon 11/20, pas de miracle, pas de déception non plus, Oliver Stone reste un réalisateur de talent, que j'apprécie, même si ce n'est pas avec ce film que le plus grand nombre sera d'accord avec moi...
Dire que le film était attendu est bien peu de chose aux vues des espoirs mis dans cette vision des attentats. Qui dit grandes attentes, dit presque inévitablement déception.
Et la il est vrai que c'est presque le cas. Contrairement à d'autres, je n'attendais rien du film, pas forcément très interessé par l'histoire, la curiosité se portait plus sur le travail de Stone, qui depuis des années réalisent des films de qualités plutot que sur le voyeurisme potentiel, l'apitoyement probable ou l'emotion gratuite.
Etrangement d'abord, et assez rapidement, j'ai senti un Stone amoureux de New York, sensible, attentionné presque, qui donnait une image lisse et sans trop de compléxité de la ville, alors qu'il m'avait habitué à plus de distance, d'analyse et moins de manichéisme primaire.
Dommage donc. Pourtant il se part pas dans un delire patriotique, pro guerre en Irak (même si on sent une justification latente poindre derriere certains personnages), ainsi qu'une representation des attentas dont le but est de présenter les pompiers et policiers de New York comme des héros.
C'etait la principale critique du film, avec un Nicolas Cage héroique, je l'imaginais deja, en train de sauver les tours à bout de bras. Point de cela, dans World Trade Center, un film à dimension humaine, qui aborde un coté assez sensible des attentats, qui ma foi passe plutot bien à l'écran.
J'ai apprecié le film, sans en voir la, le meilleur Stone, bien loin de ses films polémique que ce soit Tueurs Nés, Né un 4 juillet, ou JFK.
Non Stone est plutot consensuel, peut etre faut il y voir un troisieme degré de lecture, qu'a la premiere vision je n'ai pas entierement saisi.
Un film qui ne se pose pas assez de question (ce n'etait pas non plus l'objectif je pense), un film qui merite un bon 11/20, pas de miracle, pas de déception non plus, Oliver Stone reste un réalisateur de talent, que j'apprécie, même si ce n'est pas avec ce film que le plus grand nombre sera d'accord avec moi...
dimanche, mars 11, 2007
Le vent se leve
Palme d'or au festival de Cannes en 2006, le vent se leve est également un film qui était sur ma liste depuis longtemps.
J'ai enfin eu l'occasion de le regarder.
Inutile de faire durer le suspens, je trouve ce film formidable. A l'instar du dernier roi d'Ecosse, ce film a tout pour me plaire.
Le scénario, qui place le spectateur dans la campagne irlandaise en pleine guerre d'indépendance en 1920, le jeu d'acteur, aucune grosse star, des acteurs irlandais pour la plus part, une émotion qui passe parfaitement l'ecran, et Ken Loach, réalisateur britannique de talent, mélangeant avec talents problemes politiques, économiques et sociaux dans tous ses films, et celui ci ne fait pas exception.
L'irlande de cette époque est dépeinte d'une toute autre maniere que dans le "Michael Collins" de Neil Jordan, film urbain et montrant l'intelligencia irlandaise, se battre contre les Anglais puis contre eux même.
Ici c'est différent, on est au milieu de nul part, dans une campagne irlandaise, aucun chef de clan, rien que des sans grades qui vivent au quotidien les brimades anglaises.
D'un film historique, le vent se leve, passe au fur et à mesure que l'histoire de l'Irlande s'écrit , à un film social, opposant non seulement une vision idéologique, mais au travers d'une même famille, des visions politiques et économiques divergentes, entrainant le spectateur dans une reflexion plus générale, et probablement plus d'actualité.
J'ai été absorbé de bout en bout, par le talent de Ken Loach, par l'emotion intense qui se dégage de ce film. C'est réellement mon coup de coeur de ce début d'année, au même titre que le dernier roi d'Ecosse, pour d'autres raisons, mais en gardant le souvenir du plaisir du visionnage.
La a chaud, le film mérite une note hors du commun, je vais me raisonner un peu, et lui mettre un excellent 15/20, plus que mérité.
Film à voir absolument...
samedi, mars 10, 2007
The Come Back
Pas le mien bien sur, moi je suis revenu depuis quelques temps, et je tiens bon encore et toujours. Mais celui de Hugh Grant, qui revient avec Drew Barrymore à l'affiche d'une comédie romantique, que j'ai eu l'occasion de voir hier.
Un film à la Hugh Grant, aurais je tendance à dire. Evidemment pas de grandes attentes scénaristiques, pas de prouesses techniques sur la réalisation, mais un film maitrisé de bout en bout qui atteint son but : divertir.
Oui je m'amuse plus devant ce genre de film sans prétention que devant l'humour gras de Camping ou Borat, qui je dois le reconnaitre, me laisse encore aujourd'hui un arriere gout désagréable.
Avec The Come Back, on est en présence du stéréotype de film ou Hugh Grant arrive à faire ce qu'il sait le mieux faire : seduire. Avec son petit humour anglais assez sympathique, il arrive a m'embarquer dans son histoire, même si celle ci est superficiel, connue d'avance, et au fond ininterressante.
C'est donc la forme qui compte plus que le fond, le "quand" et le "comment" plutot que le "pourquoi", et ca fonctionne, en tout cas pour moi, un vendredi soir, pour se vider le cerveau.
Evidemment il ne faut rien en attendre sinon c'est la déception assurée, mais un film pour moi c'est ca aussi, c'est son role, de ne pas seulement faire réflechir, mais également de divertir et de permettre de s'aérer le cerveau. En fait le cinéma c'est comme un bon copain. On peut lui parler de tout, de l'actualité à des reflexions métaphysiques sur notre propre existence, en passant par la derniere connerie qui est passé à la télé et qui nous a fait rire.
Hier c'etait le but de cette comédie, qui merite largement son 10/20 (oui faut pas déconner quand même, un vidage de cerveau ne vaut pas plus), moins de pub qu'un Borat, mais une efficacité bien mieux maitrisée.
PS : Deuxieme film après Scoop, ou un personnage utilise ou emploi le terme, Google, pour parler d'une recherche sur le net. Google est devenu une référence outre atlantique, et maintenant ca se ressens dans les films...Ca laisse songeur
Un film à la Hugh Grant, aurais je tendance à dire. Evidemment pas de grandes attentes scénaristiques, pas de prouesses techniques sur la réalisation, mais un film maitrisé de bout en bout qui atteint son but : divertir.
Oui je m'amuse plus devant ce genre de film sans prétention que devant l'humour gras de Camping ou Borat, qui je dois le reconnaitre, me laisse encore aujourd'hui un arriere gout désagréable.
Avec The Come Back, on est en présence du stéréotype de film ou Hugh Grant arrive à faire ce qu'il sait le mieux faire : seduire. Avec son petit humour anglais assez sympathique, il arrive a m'embarquer dans son histoire, même si celle ci est superficiel, connue d'avance, et au fond ininterressante.
C'est donc la forme qui compte plus que le fond, le "quand" et le "comment" plutot que le "pourquoi", et ca fonctionne, en tout cas pour moi, un vendredi soir, pour se vider le cerveau.
Evidemment il ne faut rien en attendre sinon c'est la déception assurée, mais un film pour moi c'est ca aussi, c'est son role, de ne pas seulement faire réflechir, mais également de divertir et de permettre de s'aérer le cerveau. En fait le cinéma c'est comme un bon copain. On peut lui parler de tout, de l'actualité à des reflexions métaphysiques sur notre propre existence, en passant par la derniere connerie qui est passé à la télé et qui nous a fait rire.
Hier c'etait le but de cette comédie, qui merite largement son 10/20 (oui faut pas déconner quand même, un vidage de cerveau ne vaut pas plus), moins de pub qu'un Borat, mais une efficacité bien mieux maitrisée.
PS : Deuxieme film après Scoop, ou un personnage utilise ou emploi le terme, Google, pour parler d'une recherche sur le net. Google est devenu une référence outre atlantique, et maintenant ca se ressens dans les films...Ca laisse songeur
vendredi, mars 09, 2007
Camping
Combien d'articles de presse, de journaux en ont parlés, Camping a été l'évenement des comédies de l'année passée (décidement il y en a des évenements au niveau des comédies).
Moi évidemment, je ne me suis pas déplacé pour voir ca. Non la révolte à été totale, le film ne m'inspirait pas. Comme Borat ou OSS, je ne me sentais pas de voir une comédie théoriquement drole, mais qui à mon sens n'en valait pas le coup.
J'ai réparé cette erreur il y a quelques jours, avec pas mal d'apprehension.
Oui le film est sympathique, il se laisse regarder, Franck Dubosc est drole, oui il y a des seconds roles qui ont une pointe de comique, et oui la façon de depeindre le campeur est parfois amusante.
Oui mais....non
Non non non, je ne peux pas cautionner un film ou je me lasse rapidement. Peut etre que je deviens trop exigeant en terme de comédie, peut etre que j'espere que chaque film m'arrache un rire aux eclats.
Peut etre dois je me contenter des scènes amusantes, et des sourires timides que certaines m'arrachent.
Finalement Camping est une bonne comédie, grasse et grossière, comme les français aiment, qui plait parce qu'elle se fout de la gueule d'eux même sans pour autant leur permettre de croire qu'ils regardent un miroir.
Alors oui j'ai passé un moment sympa, à me foutre de la gueule des beaufs (mais avec un regard attendri hein, parce qu'on peut se foutre de la gueule des gens, mais gentillement), tout en étant d'accord avec la morale de l'histoire, qui est sympathique, un peu molle.
Une note qui s'y reflete, un 8/20 mou, sans conviction, probablement pas envie de le revoir mais qui sait dans un moment de depression avancée, et si il ne me reste plus que ca à voir...
Moi évidemment, je ne me suis pas déplacé pour voir ca. Non la révolte à été totale, le film ne m'inspirait pas. Comme Borat ou OSS, je ne me sentais pas de voir une comédie théoriquement drole, mais qui à mon sens n'en valait pas le coup.
J'ai réparé cette erreur il y a quelques jours, avec pas mal d'apprehension.
Oui le film est sympathique, il se laisse regarder, Franck Dubosc est drole, oui il y a des seconds roles qui ont une pointe de comique, et oui la façon de depeindre le campeur est parfois amusante.
Oui mais....non
Non non non, je ne peux pas cautionner un film ou je me lasse rapidement. Peut etre que je deviens trop exigeant en terme de comédie, peut etre que j'espere que chaque film m'arrache un rire aux eclats.
Peut etre dois je me contenter des scènes amusantes, et des sourires timides que certaines m'arrachent.
Finalement Camping est une bonne comédie, grasse et grossière, comme les français aiment, qui plait parce qu'elle se fout de la gueule d'eux même sans pour autant leur permettre de croire qu'ils regardent un miroir.
Alors oui j'ai passé un moment sympa, à me foutre de la gueule des beaufs (mais avec un regard attendri hein, parce qu'on peut se foutre de la gueule des gens, mais gentillement), tout en étant d'accord avec la morale de l'histoire, qui est sympathique, un peu molle.
Une note qui s'y reflete, un 8/20 mou, sans conviction, probablement pas envie de le revoir mais qui sait dans un moment de depression avancée, et si il ne me reste plus que ca à voir...
jeudi, mars 08, 2007
Scoop
C'est le dernier Woody Allen qui a occupé une de mes soirées, avec la charmante Scarlett Johanssonn comme comparse, on peut imaginer pire soirée...
Donc oui Scoop, rebelotte, Scarlett se met avec Woody qui cette fois passe devant la caméra pour interpetrer un role dans lequel il excelle...
Beaucoup de points de communs avec Match Point, plus que la divine blonde, on retrouve le paysage londonien (Allen va t'il abandonner definitivement New York?), une intrigue plutot évidente mais toujours très plaisante et le milieu social assez élévé.
Alors est ce que Scoop n'est qu'une copie de Match Point ? Non certainement pas. Malgré tous les points communs qui pourrait laisser imaginer cela, Scoop est plus drole (grace a Woody himself) et plus "décalé" que Match Point, même si la comparaison est obligatoire.
J'ai passé un excellent moment, j'ai beaucoup ri à l'humour cynique et grinçant du réalisateur New Yorkais, tout en restant absorbé par un suspens pas forcément Hitchcokien mais très agréable. Je suis resté evidemment subjugué par la belle Scarlett, même si je trouve qu'elle ne plus pas assez de risque dans le choix de ses roles. Apres le Dahlia noir et Match Point, j'ai la sensation qu'elle joue toujours dans le registre de la fille qui use de son physique pour avoir de la présence dans l'action.
C'est triste parce que je suis qu'elle peut se remettre en question, et jouer des roles inattendus qui pourrait la grandir et pourquoi pas lui ouvrir les portes du Panthéon des actrices en plus de celui des sex symbol...
Donc oui Scoop m'a fait passé un bon moment, un sentiment constant chez Woody Allen depuis quelques films, j'apprècie, je savoure, je prend du bon temps à regarder ses films, et j'ai toujours autant d'impatience a voir le suivant. Ca mérite un bon 13/20, ne serait ce que pour le sourire de la belle Scarlett...
mercredi, mars 07, 2007
Le Dahlia noir
Sorti en fin d'année dernière, le film de Brian de Palma était attendu comme le méssie par ses fans, et pour l'occasion les fans de l'excellent auteur James Ellroy attendait également la sortie de cette adaptation.
De suite, j'ai ressenti comme un déja vu. Au départ je me suis demandé si c'etait bien ca que je ressentais, puis au fur et à mesure j'ai compris. On retrouve dans ce film l'ambiance sombre de LA Confidential.
Passé ce parallele plus que flatteur, on entre dans l'univers de ce film, qui profite d'un evénement tragique pour dépeindre le Los Angeles post seconde guerre mondiale, grandeur et décadence au pays du mythe hollywoodien.
Des interpretes tous plus ou moins bon dans leur role, Hilary Swank, excellente dans son role de petite bourgeoise aux moeurs délurée, et Scarlett Johanssonn, lumineuse dans un role fait pour elle, tout en beauté, en gràce et en élégance.
Coté masculin, Josh Harnett, que je ne connaissais pas particulierement, a part dans quelques films, mais sans pour autant remarqué plus que cela cet acteur. J'aurais tendance a dire que c'est symptomatique pour lui, le role qu'il a dans ce film est en lui même charismatique, mais lui je le sens pas dedans, il joue certes bien, mais ne transcende pas le personnage, garde une certaine distance, qui est un peu dommage.
Brian de Palma lui, réalise un film impressionnant, avec une justesse dans l'image, l'immersion dans les années quarante est totale, le plaisir de suivre les aventures de ces flics dans Los Angeles est jouissif. Ca donne envie de lire James Ellroy (que j'aime bcp d'ailleurs).
Le film mérite largement une note de 14/20, il manque quand même quelque chose pour que je puisse considérer The Black Dahlia comme un film culte, peut etre un peu trop lisse, un peu moins "taré" que LA Confidential, mais il n'en reste pas moins un film superbe a voir de toute urgence...
De suite, j'ai ressenti comme un déja vu. Au départ je me suis demandé si c'etait bien ca que je ressentais, puis au fur et à mesure j'ai compris. On retrouve dans ce film l'ambiance sombre de LA Confidential.
Passé ce parallele plus que flatteur, on entre dans l'univers de ce film, qui profite d'un evénement tragique pour dépeindre le Los Angeles post seconde guerre mondiale, grandeur et décadence au pays du mythe hollywoodien.
Des interpretes tous plus ou moins bon dans leur role, Hilary Swank, excellente dans son role de petite bourgeoise aux moeurs délurée, et Scarlett Johanssonn, lumineuse dans un role fait pour elle, tout en beauté, en gràce et en élégance.
Coté masculin, Josh Harnett, que je ne connaissais pas particulierement, a part dans quelques films, mais sans pour autant remarqué plus que cela cet acteur. J'aurais tendance a dire que c'est symptomatique pour lui, le role qu'il a dans ce film est en lui même charismatique, mais lui je le sens pas dedans, il joue certes bien, mais ne transcende pas le personnage, garde une certaine distance, qui est un peu dommage.
Brian de Palma lui, réalise un film impressionnant, avec une justesse dans l'image, l'immersion dans les années quarante est totale, le plaisir de suivre les aventures de ces flics dans Los Angeles est jouissif. Ca donne envie de lire James Ellroy (que j'aime bcp d'ailleurs).
Le film mérite largement une note de 14/20, il manque quand même quelque chose pour que je puisse considérer The Black Dahlia comme un film culte, peut etre un peu trop lisse, un peu moins "taré" que LA Confidential, mais il n'en reste pas moins un film superbe a voir de toute urgence...
mardi, mars 06, 2007
The Good German
Etrangement ce film est passé relativement inaperçu. Pourtant en compétition à Berlin pour l'ours d'Or, le dernier Soderbergh est un film qui m'a laissé un gout etrange.
D'abord Soderbergh est un réalisateur qui n'a vraiment peur de rien. Il s'attaque encore une fois à un sujet osé, mais surtout le réalise dans les conditions des années 40, avec un film en noir et blanc, mais en conservant les codes du film d'epoque, et pour ca, c'est assez saisissant.
Ensuite George Clooney, qui décidement n'en finit pas de surprendre. Quoi que depuis quelques temps, l'évidence de sa qualité de jeu d'acteur n'est plus a démontrer. Il le prouve encore ici, avec une omniprésence, un certain magnetisme (c'est récurrent avec lui). Il forme un couple d'acteur intense avec Cate Blanchett, surprenante dans son role d'allemande ambigue, mais qu'elle interprete avec justesse et émotion.
Alors tout va bien, ce film est formidable ? Et ben non, malgré tout ca, j'ai trouvé qu'il était long. Une impression réelle, que le film tourne sur lui même, qu'il cherche une porte de sortie, que l'on trouve mais c'est tardif, j'ai eu le temps de décrocher...
C'est dommage car il y a enorment de bonnes choses dans ce film, gachées par des longueurs, et une lourdeur scénaristique qui m'a un peu fait perdre pieds à certains moments. J'ai finis le film en ayant un sentiment de lassitude, comme si j'etais content qu'il s'acheve. Je lui donnerais donc qu'un modeste 11/20 qui reflete probablement pas la réalité, mais plutot le compromis entre la qualité du film et le contexte dans lequel je l'ai regardé. Un peu incompatible... A revoir
lundi, mars 05, 2007
Volver
Encore une fois un film que j'ai raté l'an dernier au cinéma.
Sans être fanatique d'Almodovar, je lui reconnais aisément un grand talent, et certains de ses films m'ont énormement plus.
Oui mais Volver, c'est carrément formidable. Une intérpetation toute en justesse et en émotion pour la quatuor feminin du film, avec une mention spéciale pour Pénelope Cruz, très souvent décriée comme une actrice simplement jolie, incapable de jouer des roles avec une réelle densité.
Apres Ouvre les yeux, c'est une nouvelle fois en Espagne, qu'elle montre la mesure de son talent. Dommage qu'elle tourne également à coté dans des films comme Sahara, ou Bandidas, d'une qualité bien plus médiocre, mais qui doivent probablement l'aider à vivre.
Outre Penelope Cruz, et le reste des actrices, on retrouve une réalisation et un scénario qui plonge dans le quotidien d'une vie. Avec ses joies et ses peines, simples, sans grandes grandes scènes d'action (quoi que c'est un peu plus "exeptionnel" que d'autres films d'Almodovar).
Le cinéma espagnol est trop souvent oublié de ce coté si des Pyrénées, malgré Almodovar ou Amenabar qui representent une génération formidable du cinéma espagnol. A noté également, l'extraodinaire Mar Adentro d'Alejandro Amenabar.
Cette semaine sortait Azul de Daniel Sanchez Arévalo, probablement un renouveau pour ce cinéma, qui joue toujours en justesse, et qui frappe le spectateur souvent ou ca fait mal. (Evidemment c'est à nuancer avec le fait que peu de films espagnols sortent dans les salles françaises, ce qui pourrait laisser croire à tort, qu'il n'y a que du bon dans ce cinéma).
En tout les cas, Volver est un film fort, pour peu que vous soyez dans un bon jour, il vous touchera immanquablement, comme il m'a touché, avec douceur et sincérité, c'est une oeuvre lumineuse qui merite largement un 14/20 con Mojito :)
dimanche, mars 04, 2007
Casino Royale
J'ai profité de ce week end pour rattraper un certain retard cinématographique, et particulièrement quelques sorties que j'avais raté au cinéma faute de temps.
Et j'ai donc commencé ce rattrapage, par le dernier James Bond : Casino Royale.
Bien qu'ayant subi un gros battage médiatique à sa sortie, j'ai plutot été epargné par les opinions diverses et varièes et j'ai donc pu faire mon propre avis su ce nouvel opus du héros anglais.
J'aurais pu commencer par relever le changement d'acteur, mais plus que ca, ce qui frappe, c'est le changement de perception qu'a James Bond de son monde et de lui même.
En effet, on sent un personnage plus complexe que dans les précédents épisodes, parfois mal à l'aise avec son role de gentleman espion, souvent torturé, et un peu moins lisse que les autres James Bond.
Peut etre est ce du au fait que Casino Royale soit présenté comme une prequelle du reste de la série, la génése de l'espion, le commencement du mythe. C'est d'ailleurs déconcertant de voir, cette prequelle se situé dans le XXI eme siecle, alors que ca aurait du etre en pleine guerre froide.
Pour les aficionados de James, ca peut etre une hérésie, pour moi c'etait un détail marrant, vu que j'ai trouvé le film très divertissant, avec un Daniel Craig qui renouvelle avec beaucoup de fraicheur le role de James Bond, et des James Bond Girl assez agréable, même si j'ai trouvé Eva Green, un peu assipide.
En résumé, j'ai vraiment trouvé que c'etait un bon film, pas forcément un grand James Bond, il s'eloigne de la tradition, en s'ancrant dans certains principes de réalisation et de scénario que Mission Impossible ou d'autres grandes fresques commencent a saisir. Une bonne note de 12/20 pour un film d'action/aventure/espionnage/comédie c'est vraiment pas mal :)
Et j'ai donc commencé ce rattrapage, par le dernier James Bond : Casino Royale.
Bien qu'ayant subi un gros battage médiatique à sa sortie, j'ai plutot été epargné par les opinions diverses et varièes et j'ai donc pu faire mon propre avis su ce nouvel opus du héros anglais.
J'aurais pu commencer par relever le changement d'acteur, mais plus que ca, ce qui frappe, c'est le changement de perception qu'a James Bond de son monde et de lui même.
En effet, on sent un personnage plus complexe que dans les précédents épisodes, parfois mal à l'aise avec son role de gentleman espion, souvent torturé, et un peu moins lisse que les autres James Bond.
Peut etre est ce du au fait que Casino Royale soit présenté comme une prequelle du reste de la série, la génése de l'espion, le commencement du mythe. C'est d'ailleurs déconcertant de voir, cette prequelle se situé dans le XXI eme siecle, alors que ca aurait du etre en pleine guerre froide.
Pour les aficionados de James, ca peut etre une hérésie, pour moi c'etait un détail marrant, vu que j'ai trouvé le film très divertissant, avec un Daniel Craig qui renouvelle avec beaucoup de fraicheur le role de James Bond, et des James Bond Girl assez agréable, même si j'ai trouvé Eva Green, un peu assipide.
En résumé, j'ai vraiment trouvé que c'etait un bon film, pas forcément un grand James Bond, il s'eloigne de la tradition, en s'ancrant dans certains principes de réalisation et de scénario que Mission Impossible ou d'autres grandes fresques commencent a saisir. Une bonne note de 12/20 pour un film d'action/aventure/espionnage/comédie c'est vraiment pas mal :)
samedi, mars 03, 2007
Les abeilles se rebiffent
Ca pourrait être le titre du dernier film de serie Z, mais non il s'agit bien de la réalité.
Depuis quelques temps, il faut savoir que les abeilles sont ennuyées par un méchant frelon arrivant directement d'Asie.
Anecdotique à la base, sa prolifération est désormais extremement importante, et pose un réel problème aux apiculteurs.
Qu a cela ne tienne, la solution, ce sont les abeilles elles même qui l'ont trouvées.
En effet, le frelon quand il arrive pour exterminer les gentilles petites abeilles, tellement utile à la nature, elles s'occupe bien de lui, puisque l'ensemble des abeilles ouvrieres, se jette sur lui pour l'encercler et former un essaim autour de lui.
Une fois le piège installé, les abeilles chauffent leur ailes, ce qui produit une chaleur de 47 degrés dans l'essaim. Il faut savoir qu'une abeille peut supporter une température de 48 degrés.
Au bout de 20 minutes dans le four, le frelon est cuit (dans tous les sens du terme), et il meurt peu de temps après.
Ne pas voir dans cet exemple une solution métaphorique à la question du développement de la Chine, mais juste, une minute d'information naturelle, en attendant de retrouver nos programmes habituels :)
Depuis quelques temps, il faut savoir que les abeilles sont ennuyées par un méchant frelon arrivant directement d'Asie.
Anecdotique à la base, sa prolifération est désormais extremement importante, et pose un réel problème aux apiculteurs.
Qu a cela ne tienne, la solution, ce sont les abeilles elles même qui l'ont trouvées.
En effet, le frelon quand il arrive pour exterminer les gentilles petites abeilles, tellement utile à la nature, elles s'occupe bien de lui, puisque l'ensemble des abeilles ouvrieres, se jette sur lui pour l'encercler et former un essaim autour de lui.
Une fois le piège installé, les abeilles chauffent leur ailes, ce qui produit une chaleur de 47 degrés dans l'essaim. Il faut savoir qu'une abeille peut supporter une température de 48 degrés.
Au bout de 20 minutes dans le four, le frelon est cuit (dans tous les sens du terme), et il meurt peu de temps après.
Ne pas voir dans cet exemple une solution métaphorique à la question du développement de la Chine, mais juste, une minute d'information naturelle, en attendant de retrouver nos programmes habituels :)
vendredi, mars 02, 2007
Au revoir Simone
Non ce n'est pas d'un film dont j'avais envie de parler ce soir, mais bien du groupe plus ou moins connu "Au revoir Simone".
Entendu à la radio il y a quelques semaines, j'ai été assez touché par les musiques, et j'ai donc décidé d'aller me renseigner.
Comme tout bon groupe de musique, ils ont leur myspace ont l'ont peut écouter quelques un de leur titre.
C'est calme c'est assez tranquille mais ca vaut le detour, ne serais ce que par la fausse fragilité de l'interpretation, la sensation de fugacité qui emane de leur chanson, comme si quelques instants plus tard, c'etait trop tard pour les comprendre.
D'ailleurs ca fait immanquablement pensé a un film, de Sofia Copolla, Virgin Suicides, c'est un petit peu la même base de sentiments qui s'eveille en écoutant "Au revoir Simone" qu'en regardant le film.
En ecoutant on rentre vraiment dans un univers, des choses s'animent, comme aspiré dans un monde plus léger, plus poétique, un monde ou la sensibilité n'est plus une tare, mais un bonheur assumé.
jeudi, mars 01, 2007
Que c'est bon d'être chez soi
Avant de retourner à la critique de film que j'ai vu, avec une petite liste de film que j'attendais de voir avec impatience, avec en particulier le très attendu (par moi hein) "The Good German", ainsi que peut etre "La mome" même si je n'en attends pas grand chose, et puis pour continuer à combler mes lacunes des comédies qui ont fait un tabac, ce sera Camping (difficile de ne pas être pré influencé par les critiques)
Mais ce soir, on termine enfin le mois de février, un mois oh combien désagreable, élu par mes soins le mois le plus pourri de l'année. Devant Janvier, qui est son dauphin, et novembre qui est sur la troisième marche du podium.
Un mois bien pourri qui se finit oui, sauf que je suis revenu poster sur ce blog. Et ca ca fait plaisir (en tout cas à moi, et je pense que ca represente près de 100% de mes lecteurs :) ).
En effet, écrire tranquillement, sans obligation, sans contrainte, sans attente, c'est un plaisir assez important. Critiquer les films que je regarde, avec mes mots, mes observations, et ma note qui me permet de savoir si dans 6 mois quand je reverrais "Le dernier roi d'Ecosse" je le trouverais toujours aussi formidable, ou si c'est devenu un film standard.
Je suis vraiment bien ici, c'est un espace de discussion avec moi même que j'affectionne particulièrement, un petit coin de détente, ou je peux m'exprimer le soir après le boulot, soit sur ce que j'ai vu, soit sur ce que je pense, comme hier.
En tout cas, c'est bon de revenir sur son blog, de retrouver ses marques sur le clavier, et je crois que la, c'est bien parti pour durer :)
A bon lecteur....
Mais ce soir, on termine enfin le mois de février, un mois oh combien désagreable, élu par mes soins le mois le plus pourri de l'année. Devant Janvier, qui est son dauphin, et novembre qui est sur la troisième marche du podium.
Un mois bien pourri qui se finit oui, sauf que je suis revenu poster sur ce blog. Et ca ca fait plaisir (en tout cas à moi, et je pense que ca represente près de 100% de mes lecteurs :) ).
En effet, écrire tranquillement, sans obligation, sans contrainte, sans attente, c'est un plaisir assez important. Critiquer les films que je regarde, avec mes mots, mes observations, et ma note qui me permet de savoir si dans 6 mois quand je reverrais "Le dernier roi d'Ecosse" je le trouverais toujours aussi formidable, ou si c'est devenu un film standard.
Je suis vraiment bien ici, c'est un espace de discussion avec moi même que j'affectionne particulièrement, un petit coin de détente, ou je peux m'exprimer le soir après le boulot, soit sur ce que j'ai vu, soit sur ce que je pense, comme hier.
En tout cas, c'est bon de revenir sur son blog, de retrouver ses marques sur le clavier, et je crois que la, c'est bien parti pour durer :)
A bon lecteur....
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