vendredi, avril 30, 2004

Un jour, une idée

Ecrire un journal racontant mes journées. Simplement un recit regroupant mes activités, mon job, mes connaissances.
Mettre des photos aussi, pour egayer, mettre de la vie.
Faire quelque chose de simple sans pretention pour moi, pour le plaisir de laisser une trace d'un quotidien, pour prendre conscience qu'il vaut peut etre plus d'attention que je ne le crois, pour partager avec ceux que je delaisse trop souvent, une part de moi mm.
Anonyme? Non il ne faudrait pas, ce serait surtout inutile.
Abandonner la clandestinité? Le masque à son charme, l'abandonner me deplairait.
Jouer double jeu? Non garder une coherence, mais explorer de nouvelles experiences bloguesques (j'invente des mots et j'aime ca)
Mettre des accents? Non ce serait une heresie, et une depense trop importante d'energie pour monter en haut du clavier (alors pourquoi les apostrophes??)

PS: ne plus se servir du blog comme de blog note (jeu de mot avec bloc note)...

Page 23

" J'allais à la Junior High School de Glendale et y terminai l'année, puis nous demenageames de nouveau"

La regle du Page 23 :

Attrappez le livre le plus proche de vous.
Ouvrez le livre à la page 23.
Allez à la cinquième phrase.
Publiez cette phrase sur votre carnet Web, avec ce mode d'emploi.

samedi, avril 24, 2004

The C-day

J'aime dans les films quand un bateau part et que les personnes sur le quai font de grands gestes pour dire au revoir à un ami, j'aime quand doucement le train se met en marche et que amoureux se regardent impuissant separé par une fenetre et par une distance deja douloureuse.
Mais plus que tout ca , j'aime les retrouvailles, les sourires, le bruit d'une sonnette de porte, du telephone ou de sa messagerie (oui ils sont modernes dans les films).
J'aime ca parce que ca fait changer d'etat. Dans le premier cas d'un etat de bonheur partagé, on passe à un etat de manque, manque cruel. Dans l'autre cas d'un etat de resignation melancolique on passe à un etat de bonheur retrouvé et de joie partagée.
La vie est belle. Oh oui qu'elle est belle.
Un encephalogramme pour qu'il soit plutot bon, il faut qu'il est des pics vers le haut comme vers le bas, alors que quand il est plat, quand il est lineaire, c'est relativement inquietant.
Tout ca pour dire que la vie c'est peut etre tout simplement un encephalogramme geant sur des dizaines d'années, avec ces pics vers le haut et ces pics vers le bas. Quelqu'un qui n'a jamais connut le bas peut il apprecier le haut? Quelqu'un qui a eu une vie plate (attention à la definition d'une vie plate) est il passé à cotés de quelque chose?
Chacun a besoin de se realiser, et chacun possede les moyens necessaires pour cette realisation, ensuite tout est question de choix. Quand je vois la vie de certaines personnes je me dis que pour rien au monde je pourrais faire cela, juste parce que la maniere dont j'ai envie de me realiser est differente. A contrario, il y a des gens avec qui je partage le mm fond sur la volonté et la maniere de se realiser, et qui ont une existence que je trouve vivante et passionnante.
Peut etre que tout est dans la passion. Travailler avec passion, aimer avec passion, la vie n'est peut etre qu'une question de passion. Alors oui il y a des sommités (???) qui pretendent que la passion implique un risque de depression (pas au sens medical du terme). Et si tout simplement la passion etait un pic vers le haut et la depression un pic vers le bas, la vie n'existerait elle pas a travers cela, et a fortiori connaitre ces pics ne serait il pas une condition indispensable à la prise de conscience de sa propre existence?

Beaucoup de questions posées et peu de reponse...

jeudi, avril 22, 2004

Evasion minute

Tel est le concept que je viens d'inventer. Ou plutot d'appliquer parce que je pense qu'un certains nombre de personnes connaisse deja cela.
C'est assez simple, il suffit de prendre un reproduction de la planete (globe, poster, affiche etc...), representant les cinq continents, de chercher (parfois c'est difficile), le petit point que represente l'endroit dans lequel on vit, et la, ca devient magnifique, il suffit de tracer des lignes imaginaires, les plus longues possible, en revant aux voyages, ou à la destination.
Ce n'est pas que j'ai une envie irrepressible de partir loin de chez moi, mais plutot que cet exercice permet en un temps record de prendre conscience de ce qu'on est. Un point c'est tout. Nous ne sommes rien d'autres.
Bien sur dans mes folles nuits agitées par mon amie l'insomnie, j'essaye de m'imaginer une toile gigantesque, reliant un à un l'ensemble des personnes, ce serait relativement simple. Un lien d'amitié serait representé en bleu entre deux personnes, un lien d'amour serait representé en rouge, et mm peut etre un lien de haine representé en vert. Ainsi logiquement l'on devrait pouvoir toucher chaque personne, plusieurs fois en fonction du caractere amicale ou inamicale de celle ci, mais tout du moins personne ne devrait rester sur la touche.
Personne? Theoriquement c'est possible puisque avec cette methode, si une personne est seul, sans ami, sans famille, sans ennemi et sans amour, il est possible qu'il ne soit pas emeteur ou recepteur de liens, et donc possible qu'il ne figure pas sur la toile.
Peut etre que ce serait interessant de voir combien de personne ne figure pas sur la toile, peut etre pourrions nous prendre conscience de la masse d'exclus existant ici bas, et peut etre (toujours aussi utopique), tisser un nouveau lien social.

Moi personellement, je pense etre sur la toile, mais bon faut le meriter parce qu'un lien ne peut etre demander, il est donner, sinon il y a tricherie, et la c'est la blacklist direct.
Qu'est ce qui m'effraierait le plus entre le fait de n'avoir aucun lien bleu? aucun lien rouge? ou aucun lien vert?, à mon sens chacun signifie plus ou moins quelque chose, les mathematiciens de tous bords pourraient facilement tirer des statistiques moyennes sur le nombre socialement juste de lien de chaque couleur a posseder.
J'imagine aussi un classement recompensant les personnes etant le plus aimées (Paris Hitlon? ;) ), ayant le plus d'amis, ou etant le plus detestés.
Le tout donnant une image en temps réel d'une société avec ses bons et ses mauvais cotés...

lundi, avril 19, 2004

Description impossible

Tout n'est pas simple dans la vie. C'est un fait. J'essayais cette apres-midi de decrire dans ma petite tete ce qu'une jeune femme que j'ai croisé dans la rue m'inspirais. C'est partie d'une sensation etrange, une sensation intense et profonde, lointaine mais proche, etrange en fait.
Pour comprendre je peux essayer de raconter mais je ne pense pas (je suis sur) pouvoir relater l'entiere intensité de l'instant. C'est simpliste, une rencontre, banale, en fait mm pas une rencontre, un croisement dans une rue, comme tous jours comme avec des milliers d'autres personnes, mais la....autre chose. Une jeune femme simple, anodine, se faufilant dans la foule, essayant de s'extirper de cette meute assoifée de temps, et moi, son regard qui se pose sur moi, le mien qui se pose sur elle, et le choc.
Le superficiel est descriptible, l'apparence est racontable et mm selon certains criteres aussi subjectifs que variés, on peux porter une appreciation et un "jugement".
Mais comment raconter ce qui ne peux etre raconté? Non pas par pudeur mais parce que cela necessiterait l'equivalent d'une année d'analyse ;)
Ce qui compte ce n'est pas l'apparence, ce n'est pas ce qui est visible à l'oeil nu, c'est tout le contexte entourant cette apparence, tout ce qui permet de comprendre comme moi je l'ai compris, de ressentir comme moi j'ai ressenti.
Je pourrais comparer ca à un film qui laisse à l'appreciation du spectateur ,en fonction de ce qu'il a comprit et percu, la fin de l'histoire. La c'est pareil, tout le monde a vu ce que j'ai vu mais pourtant je pense que tout ce que ca eveille en moi, est unique. J'aime ca. Le sentiment d'etre le seul a comprendre ce que je comprend, etre le seul a detenir la clé de mon sourire ou de ma peine.
Peut etre que c'est cela le jardin secret, je ne sais pas si c'est un jardin, mais la notion de secret me touche, parce que pour moi un secret c'est sacré, c'est mysterieux, c'est beau. Le secret c'est complice, complice avec une personne, complice avec soi meme, complice avec son histoire.
Revenons à l'histoire... Dans un soap americain, la conclusion aurait voulut que je poursuive cette jeune femme, que je lui explique de maniere detourné le morceau immergé de mon iceberg sentimental, et que touché par ce debordement, elle ne consente à venir prendre un café...
Mais on est pas dans un soap americain, le croisement furtif de regard restera un instantané, qui aura comme seul prolongement ce post bien modeste, et peut etre le merite tout aussi modeste de m'avoir fait reflechir un peu, d'avoir fait emerger des souvenirs et des joies trop souvent oubliées...non y a pas a dire c'etait bien...

mercredi, avril 14, 2004

Depit musical

Aujourd hui j'etais dans un bar. Et oui ca m'arrive aussi. Studieusement attablé, je preparais des documents et attendait mon rendez vous en sirotant mon petit café. Comme dans certains cafés, il y avait dans celui la une télé, branché sur une chaine musicale, et qui diffuse tout au long de la journée des clips.
Je regardais de temps en temps ce defilement d'images, et ua bout d'un certain temps, je me suis rendu compte d'une chose terrible. Pas si terrible que ca en fait, mais je dramatise tout ;)
Je me suis apercu que les clips qui passaient etaient quasiment toujours les mm.
Ce qui me chargien c'est les raisons de ce passage en boucle. Moi j'en vois deux et je ne sais laquelle est pire que l'autre. La premiere est que l'ensemble de la musique mondiale soit concentré en une vingtaine de clips a peut pres tous formaté pareil, et sans grande distinction musicale. Raison qui soit dit en passant me laisse perplexe puisque je n'ai pas vu de clip de Lorie.
Autre raison possible, c'est le fait que les chaines de télés spécialisés selectionnent drastiquement les clips pouvant etre vus par les pauvres ames en peine comme moi. Faut il encore savoir quels sont les criteres de selection. L'absence de Lorie pourrait faire croire que la qualité de l'interpretation et de la composition sont des informations pertinentes pour ce tri, mais il n'en est rien.
Comme dans toute bonne société capitaliste qui se respecte c'est l'argent qui est le nerf de la guerre (je sors maintenant la faucille et le marteau? ;) ).
Donc voila ma conclusion est que la mise au banc de la mediatisation, d'une partie non negligeable de la creation musicale permet à un certain nombre de personne de parfois "decouvrir" des artistes ou des voix.
Et ca c'est cool...

PS: je ne m'etend pas sur la qualité propre des clips que j'ai vu, mais je pense que Paris Hilton devrait se mettre à la musique... ;)

mardi, avril 13, 2004

Personnage

Avec ma modeste experience de la vie, j'ai deja pu constater la difference entre un individu et un personnage. Pour moi l'un n'est pas indissociable de l'autre seulement la difference est personnel. Elle depend de criteres qui font que cet individu qui n'avait rien en apparence de plus qu'un autre, franchisse la ligne jaune et se transforme en personnage.
Qu'est ce que cela change concretement? Je dirais peu de choses et bcp de choses. Pour le néo-personnage la transformation n'est pas douloureuse, théoriquement rien ne vient changer son quotidien. La ou les choses deviennent plus interressantes c'est pour celui qui decouvre ce personnage, la une tranformation ou plutot un changement de vision intervient.
L'attention est plus grande, l'ecoute devient plus precise. Les gestes peuvent etre scrutés de maniere plus attentive, les paroles attendues, ou bien d'autres signe emanant du personnage.
J'ai tendance a croire par idealisme que chacun est un personnage pour quelqu'un d'autre. Ca impliquerait que moi par exemple je suis un personnage pour quelqu'un, que mes gestes mes paroles, ou autres, sont decortiqués avec plus de precision. Ca veut dire que je bouge comme un pingouin? Ca veut dire que je parle comme un canard? Je ne crois pas que le sens du mot "personnage" comme je l'entend aujourd hui soit pejoratif. Bien au contraire. Ce n'est en rien de la moquerie ou une insistance sur un defaut quelconque, ca ressemblerait plutot à une sublimation d'un trait particulier afin d'individualiser son regard sur l'autre et de personnaliser davantage son rapport avec autrui.
Ca reste thérique, dans la pratique je trouve ca agréable voir affectueux de donner ce grade a quelqu'un.

Tout ca pour dire qu'un nouveau personnage a fait son apparition dans mon existence et qu'il vaut le detour...

lundi, avril 12, 2004

Reflexion pragmatique

La journée d'un individu fait environ 24h. Sur ces 24h il faut enlever tout le temps passé ou ce mm individu n'est pas conscient, je dirais qu'une moyenne de 6 à 8h par jour de sommeil, soit un chiffre exact de 7h. Deja il ne reste à l'individu plus que 17h de temps conscient dans sa journée.
Enlevons ensuite le temps passer a travailler ainsi que le temps inherent au travail (transport etc...), la encore ca varie entre 8h et 12h (difference entre le japonais qui dort sur son lieu de travail, et le type qui aime la compagne et qui vit a 100 bornes), mais soit encore une moyenne de 10h de travail and co par jour.
Il reste apres tout ces savants calculs 7h dans la journée pour profiter de la vie .
Bien sur que ces 7h sont importantes, car elles permettent a bcp de gens de se realiser personnellement d'accomplir l'ensemble des choses qu'ils ne peuvent pas accomplir dans les autre heures de la journée, mais la ou je voulais en venir, c'est que les 10h de travail par jour, represente la plus grande part de la vie d'un individu normal (c'est sur que Paris Hilton frole les 12 sec/an et que le gosse qui fait les nike en corée du nord frole les 20h/jour).
Tout ce temps est donc important, ce qui me fait prendre conscience que le choix de son travail depasse la simple motivation fiinanciere. Bien sur les sous, c'est important mais je ne me vois pas passer 10h/jour a faire un ensemble de choses motivées uniquement par l'argent.

Tout ca pour dire que s'epanouir dans son travail est une super bonne chose.

On a qu'une vie. Certaines doctrines pensent qu'on en a plusieurs, la reincarnation, la vie apres la mort j'en passe et des meilleurs, sont autant de notions personnelles.
Mais la vie qu'on vit la aujourd hui, celle qui nous appartient maintenant et non dans X années apres notre mort, cette vie est super precieuse. Je ne pense pas qu'il faille la preserver au point de ne rien en faire mais juste qu'il fat prendre conscience de ce qu'on l'on est et de ce que l'on vit.

J'ai pas envie de passer ma vie a vivre pour de fausses raisons. On entre sur un terrain miné, miné car faisant appelle a des notions subjectives, mais c'est mon journal alors je dis ce que je veux.
Plutot que de m'attarder sur ce que pour moi est une vraie raison de vivre (je le note pour y revenir un autre jour), je pense que quelque soit ces raisons, il faut prendre conscience de son existence, pas au sens super metaphysique du terme mais juste pour que les choix du quotidien qui me tiennent tellement à coeur soit orientés vers un ideal de comprehension de soi.

J'aime la vie...

samedi, avril 10, 2004

The world is your

Drole de pensée qui m'assaille ces temps ci, cette phrase donnée en titre qui revient regulierement, je crois sans etre persuadé, qu'elle vient d'un film, Scarface je crois....super reference je sais.

J'essaye de faire ma vie, petit à petit à mon rythme, je suis une ligne imaginaire sans regarder à coté, non il ne faut pas regarder à coté. Pourtant comment arrivé a en faire totalement abstraction, comment oublier que la vie de C. est une vie que je trouve super.

Ce qui m'aide beaucoup, c'est la notion de choix, ce petit mot sans pretention avec tellement d'implication sur la vie, en tout cas sur la mienne, parce que oui je choisis ma vie. Le monde est il mien? je ne sais pas, je crois que chacun à son monde, que chaque monde est different et que donc par consequent je suis possesseur de mon monde. Possesseur et decideur, pas forcement unique, mais majoritaire ca oui, il suffit peut etre de faire valoir ce droit à la decision pour que tout soit applanit.

J'ai un monde, et je peux le modeler comme je le souhaite pour obtenir une reproduction la plus exacte possible de ma vision de la vie idéale. Faut-il encore etre capable d'agir, capable de mettre en oeuvre des decisions, les mener à bien, conserver une coherence dans le temps. Cette coherence qui me tient à coeur, ne pas se disperser, ne pas checher à tout faire parce que tout faire c'est rien faire, parce que tout faire, c'est tout mal faire, ou tout du moins pas tout bien faire.... je suis tres clair...

Realiser ce monde, tel est l'objectif que je me fixe, que j'essaye d'atteindre, facile a dire, peu de mots sont necessaires pour resumer cette pensée, et pourtant tellement de difficultés rencontrées, tellement d'ecueil sur la route du bonheur...

Ne jamais croire etre unique, tout le monde connait plus ou moins les mm joies et les mm desillusions, et pourtant l'etre humain est multiple voir unique personne ne se ressemble, alors il faut jongler avec ce contre sens et reussir a trouver le juste equilibre.

Tout est simple, meme les choses les plus complexes, decortiquées en de multiples micro-choses, peuvent apparaitre simpliste à quiconcque. Parfois je percois des choses insurmontables, je me retrouve confronté à l'Everest des problemes, mais en fait plus que l'immensité de la tache que je vois, ce sont mes mecanismes de pensées qui sont complexes, qui cherchent le parcours le plus long, qui n'arrive pas a simplifier chaque tache au point que l'insurmontable paraisse realisable.
C'est surement une clé de son monde, cette possibilité de passé au travers de tout en gardant un ratio degat pyschologique/probleme, le plus petit possible.

Alors oui le monde est mien, le monde tel que je le concois est a moi, et si je me donne les moyens de le realiser, je pense, j'espere, que la finalité sera la plus proche possible de ma volonté...

lundi, avril 05, 2004

Alea jacta est

Je m'inspire en ce moment des meilleurs tragedies grecques pour ecrire dans ce blog ;)
Je me posais une question existentielle ce matin, je me demandais qui de Pairs Hilton ou Nicole Ritchie etait la plus blonde....
En fait je m'interrogeais sur le fait de savoir si nous definissions notre vie ou si la vie nous definissait...
Ce que j'entend pas cette formule de rethorique fort appropriée, c'est de savoir si, comme certaine religion, ou doctrine le laisse entendre notre vie est ecrite à l'avance, ce qui induit que notre implication sur celle ci est tres faible, ou si comme la logique cartesienne l'entend notre vie n'est definit que par nos actions, ce qui semblerait de prime abord plus pertinent pour chacun.
Mais alors il y a t il de la place pour la destiné dans ce cas de figure, je veux dire, est ce que le destin qui implique une notion d'hypothese sur le futur, existe toujours si chaque action que l'on mene peut a tout moment nous en derouter?

Je n'ai pas la reponse a toutes ces interrogations, juste une modeste opinion de jeune homme idealiste et utopiste, qui a cause de mon jeune age et de ma modeste experience de la vie, ne peut passer pour credible.
Alors je m'interpelle à haute voix (ou plutot à haute ecriture ;) ) pour peut etre amener ma reflexion sur des terrains vierges, et aboutir un jour à une conclusion non pas parfaite mais legerement plus structurée qu'aujourd hui...

samedi, avril 03, 2004

Mea culpa

Je dois bien l'avouer j'ai legerement abandonné l'alimentation de ce journal. Les raison en sont multiples, et pas tres interessantes, mais en fait je me suis rendu compte que j'ai bcp lu, je me suis plongé a corps perdu dans la blogosphere du net, et aux detours de site, j'ai trouvé des perles, des mots qui me touchent, des textes emouvants.
Je me prend souvent a retourner les voir, voir si au cas ou, un nouveau texte aurait été ajouté et pressé par mon appetit de lecture carnacier, je devore un à un ces quelques mots.
A coté de ca, ca bouge pas mal, et oui depuis plusieurs mois, bcp de choses changent, evoluent a commencer par moi meme. Et je ne vais m'en plaindre.
J'aime cette notion d'evolution, positive ou negative, la n'est pas la question, mais l'evolution qui permet en fonction de differents criteres, sociaux, personnels et meme humains, de modifier sa perception des evenements et de son propre environnement.
Lorsque j'ai commencé ce blog (debut novembre 2003), ma vie rentrait dans un nouveau stade de son evolution, je venais de subir un echec personnel, echec qui avec le recul, et en positivant les choses, me permet de voir l'avenir de facon plus globale avec plus de portes ouvertes devant moi. Mais bon c'est pas important, ce qui est drole c'est que depuis tout ce temps, je vois les gens qui m'entourent changer, et oui un tel qui a trouvé un travail super interessant tres loin, un autre qui decide de devenir prof parce que c'est une nouvelle vocation, et puis au bout d'un certain temps d'observation j'essaye de me placer au centre de ce petit monde. Non pas par nombrilisme exacerbé mais uniquement pour essayer de degager une tendance plus ou moins realiste de ma vie.
Et la c'est le choc (boum) ;)
Mes choix m'ont conduit dans une voie à laquelle je ne me destinais pas forcement, la perception des autres sur moi a changé egalement que ce soit dans le milieu personel ou plus professionel. Je commence a avoir une petite legitimité professionelle, qui plutot que de me faire plaisir, me laisse circonspect et dubitatif quant aux reelles raisons de cet interet aussi soudain qu'artificiel.
Artificiel.... c'est un mot qui prend beaucoup de sens depuis quelques temps, comme si tout d'un coup, le monde me paraissait beaucoup plus faux, basé sur les apparences sans chercher a comprendre ou meme a voir ce qu'il existe derriere les facades. J'ai parfois la drole d'impression d'evoluer dans une ville des westerns americains, avec les facades de carton, vide, creuse, utilisé uniquement comme artifices pour faire illusion.
Alors evidemment dans ces cas la, je me retourne sur ce que je crois concret, reel, et vrai, je me penche sur ce qui pour moi à un sens. Je pense que c'est une bonne chose parce que ca me permet de prendre conscience que je connais des gens formidables, mais d'un autre coté cela me rend plus mefiant et plus selectif. Simple logique de l'offre et de la demande , quand l'offre devient plus importante, alors le demandeur est plus regardant sur la qualité, et dans une certaine mesure cette logique peux s'appliquer aux sentiments.
J'ai enormement de mal a dormir, ou plutot a me reposer, je ne comprend pas trop les raisons, je pense que ca doit etre cyclique et que bientot ca s'arrangera, mais pour le moment ca me derange, ca me laisse plus de temps pour reflechir, pensé a ma vie, faire tourner le hamster de ma conscience dans sa roue cerebrale jusqu'a ce qu'il devienne fou.
Alors je lis, je m'occupe l'esprit, j'apprend de nouvelles choses, j'essaye d'utiliser mon temps de la meilleure maniere possible.
La aussi il y a debat. C. pense que mon temps n'est pas forcement super bien investis que je perd du temps, et a force de discuter, je commence a prendre conscience que le temps ne se rattrape pas, qu'il court plus vite que personne d'autre et que le laisser s'echapper, c'est laisse s'echapper sa propre raison d'etre, jusqu'a ce que inconsciemment on accepte de vivre en perdant son temps, en 'ne profitant pas' de ce que la vie a de meilleure a nous donner.

Tout va bien, je le sais j'en suis persuader.... les doutes ne sont qu'imaginaires... oui c'est ca...