mercredi, février 28, 2007

Etre pres à tout ?

Ce n'est pas un film, pour une fois, mais une reflexion que je me fais parfois ces derniers temps.
Lorsque l'on veut reussir sa vie, comme le modele social normalisé l'entend évidemment, on est souvent près a beaucoup de sacrifice pour atteindre ses objectifs.

D'ailleurs peut etre que ce sont ses sacrifices qui determinent en quelque sorte une hierarchie dans la réussite. On a rien sans rien, il faut etre près a beaucoup de sacrifices et d'abéngation pour aller la ou on veut aller.

Heureusement, on ne veut pas aller tous au même endroit, chacun à sa propre interpretation de la réussite.

Mais pour arriver la ou personnellement je souhaite arriver, suis je pres a tout ? Est ce que je peux mettre en porte a faux, tout un pan de ma vie pour satisfaire ce que je crois juste à un temps T. Ne fais je pas regretter d'avoir investis mon energie dans quelque chose qui avec le temps peut paraitre secondaire ? Est ce que je peux revenir en arriere ?

Ces questions je me les poses, et j'y répond aussi, mais les réponses ne sont peut etre pas satisfaisantes. En fait, il manque quelque chose, toujours, sans avoir exactement ce que c'est, genre un saint Graal, qui est inatteignable. Impossible d'y arriver, une quete perpetuelle, qui ne fera jamais le bout. C'est ca le bonheur? et pour s'en approcher, il faut être près à tout? Ou justement être près a rien, attendre et voir comme disent les Americains ?

J'en sais rien, j'ai pas la clé, ma j'aime pas trop perdre le controle de ma vie, attendre et voir, c'est pas ce que je prefere, lorsque je sens que je n'agis plus directement dans ma vie, sur son cours, j'ai la sensation de perdre pied, ou plutot de m'enliser sur place, ce qui n'est pas tres agreable, il faut bien le reconnaitre...

Situation inéxtricable, ou simple remise en cause naturelle du quotidien ?

mardi, février 27, 2007

OSS 117 : Le Caire nid d'espions

Après cette cérémonie des Oscars pas très original, je me suis regardé OSS 117, le Caire nid d'espions.

Encore une fois, comme pour Borat, impossible de passer à travers le battage médiatique, les interviews à gogo, et donc l'influence totalement involontaire que j'ai subi.

Paradoxalement (ou pas), quand je suis influencé comme ca, je pars avec un a priori négatif du film, genre "si tout le monde à aimer, c'est qu'il y a qqchose de louche".

Et donc la je me disais que le film ne serait pas forcément très drole, voir particulierement ennuyeux. De plus je n'aime pas beaucoup Jean Dujardin, son humour me laisse plutot froid. Pourtant la bande annonce est clair dans ce film on trouve "un peu de Sean et beaucoup de Conneries".

Hommage direct au talent du premier James Bond, qui a inévitablement inspiré Jean Dujardin, dans la preparation de son personnage.
Bon mais le film alors :

J'ai aimé le coté année 50, les références à l'epoque, le coté un peu Inspecteur Clouzeau croisé avec James Bond de Jean Dujardin (bon même si je prefere Peter Sellers mais bon), et également la très bonne Berenice Bejo, que je decouvrais dans ce film, et qui il faut bien le reconnaitre, est une sacré bouffée d'air vrai dans son role d'OSSgirl :)

J'ai moins aimé les gags un peu évident, le scénario vraiment long et malheureusement assez prévisible, qui deteriore un peu la qualité du film à mon avis.

En résumé c'est un film plaisant, j'aurais tendance à penser qu'il a du mal a choisir entre film comique, et film d'espionnage, le delire est partiel, et même si il faut le reconnaitre Jean Dujardin interprete assez bien OSS, on finit le film en ce disant que oui on a passé un bon moment, mais bon, ca valait pas forcément tout le buzz qu'il y a eu autour.

Un bon 10/20 pour une comédie divertissante, qui passe une soirée, sans trop abimer les zyggomatiques, pour cela préferer un bon ZAZ, ou un Monty Python...

lundi, février 26, 2007

Oscars 2007 : And the winner is ...

Et voila merci Hollywood de m'écouter dans mes pronostics. Oui c'est vrai Forest Whitaker était grand favori, et il a reçu l'Oscar du meilleur acteur, mais quand même en y reflechissant, et en ayant vu quelques films nommés, il ne pouvait en être autrement cette année.

Martin Scorsese a quand à lui reussit enfin a être couronné meilleur réalisateur pour "Les infiltrés". Je reste quand à moi très scéptique sur cette reconnaissance.
Non pas que je remette en doute les qualités de Scorsese dont je suis fan, mais après avoir vu "Les Infiltrés", je ne suis pas resté scotché comme devant un "Raging Bull" ou un "Taxi Driver" voir même un bon "Goodfellas".

Non décidement, cet Oscar, je le sens pas. Ca sent l'Oscar pour l'ensemble de sa carrière, l'Oscar pour celui qui à loupé 6 fois la statuette, et qui cette fois pour pas que ca fasse trop gros, obtient le precieux objet.

Le film en lui même est très bon évidemment, peut etre etait il mm le meilleur de l'année, ne serait ce qu'avec Jack Nicholson, excellent comme à son habitude, en gangster psychopathe et paternaliste, mais quand même, c'est pas le meilleur Scorsese, loin de la, à mon avis, et pourtant il a eu un très succès public, aux Etats Unis comme en France, et les critiques et les professionnels ont loués le film également.

Justice fut donc rendu à cette cérémonie, ou le bon Forest est reparti avec son Oscar pour le méchant Amin, et où Scorsese après plus de 35 ans d'attente est reconnu comme un réalisateur de génie...

Alléluia...

dimanche, février 25, 2007

Le dernier roi d'Ecosse


Je voulais absolument voir ce film avant les Oscars.
Forest whitaker est nommé pour l'Oscar, je voulais me faire mon opinion avant, afin de ne pas être trop influencé par les médias.

J'ai trouvé ce film formidable. Il y a tout pour me plaire dedans. Tout d'abord le fait que c'est un film historique portant un focus sur une période, un lieu et des personnages, que je ne connaissais pas avant.
Ensuite parce que c'est un film "propre", vraiment bien réalisé, avec un Forest Whitaker exceptionnel en Idi Amin Dada, il confirme vraiment que c'est un acteur eblouissant de talent. Il joue parfaitement le dictateur mégalomane, paranoiaque et despotique. Une justesse dans l'interpretation affolante qui m'a fait reflechir apres la vision du film.

Comme d'habitude en pareille circonstance, j'aime me documenter après ce genre d film, parce qu'il plonge le spectateur (moi en tout cas) dans un monde incroyable, et surtout méconnu.

Un film pas forcément original avec une approche peut etre trop superficielle et linéaire de la situation en Ouganda à l'époque, mais tel n'etait pas le role du film.
C'est plutot une tranche de vie exceptionnelle, apportant des éléments de réfléxions sur l'Afrique.

Encore un film "inspiré d'une histoire vraie", décidement en ce moment je suis abonné, mais indiscutablement la bonne surprise du début d'année 2007, qui merite largement un 15/20, et je l'espere un Oscar pour Forest Whitaker ce soir...

samedi, février 24, 2007

Rendez vous avec l'histoire

Petite pause dans les opinions de films, j'avais envie de parler de l'évenement qui se déroule aujourd hui en Irlande.

En effet, même si a priori rien d'incroyable dans un match de rugby Irlande-Angleterre, on voit derriere ce match, un symbole fort, un tournant historique des mentalités.
Le match n'aura pas lieu comme d'habitude à Lansdowne Road, le stade mythique des hommes du trefle, mais bien dans l'antre non moins historique de Croke Park.

D'abord Croke Park c'est une stade reservé aux sports gaéliques. Point de rugby, football, ou autres joiesetés venues des voisins anglais, uniquement du foot gaélique ou du hurling.

Mais voila Lansdowne Road devenait un peu vetuste et avait besoin d'un ravalement de facade, laissant ainsi les joueurs irlandais orphelins d'un stade digne de ce nom. Croke Park a donc gentillement accepter de recevoir les sports comme le rugby et ainsi donc ce match des 6 nations.

Alors oui, on change de stade, quelle belle affaire? Oui mais Croke Park, plus qu'un stade, est une figure de la guerre d'indépendance et du nationalisme irlandais. En 1920 suite aux meurtres d'espions anglais, l'armée penetra dans le stade pendant un match de foot gaélique, tuant plusieurs spectateurs et joueurs.

L'Irlande en restera traumatisée longtemps. D'ailleurs la scène est relatée dans le film "Michael Collins" de Neil Jordan, avec l'excellent Liam Neeson.

Alors aujourd hui, plus qu'un match de rugby, c'est une page d'histoire qui s'ecriera, lorsque retentira le fameux "God Save The Queen", dans ce stade cher aux coeurs des irlandais...

vendredi, février 23, 2007

Borat

Un des films qui a eu le plus de publicité en 2006.
J'ai un peu attendu pour le voir, que le buzz retombe, histoire de voir vraiment quand mm ce que ca valait.

Et j'ai pas été déçu, ou en fait oui.

RIEN. C'est la meilleure façon de décrire ce "non film". J'etais pourtant motivé, en condition, pour regarder une comédie, certes stupide, sans aucun sens, mais une comédie, qui fait rire.

Aller je dois etre franc, j'ai souris a 2 reprises, peut etre 3 mais pas sur. Pourtant l'idée est bonne à la limite ca peut passer si c'est fais avec intélligence et humour, mais la c'est fait avec je ne sais pas quoi.

Je suis pas contre qu'on se foute de la gueule des gens, au contraire c'est amusant, mais faut quand mm que ce soit bien fait.

La y a rien, l'acteur est minable, il mise tout sur son look et son accent, ca passe pendant 2 mins 30, mais après ca lasse que très légérement.
Le scénario, si j'ose employer ce terme, est inconsistant, ininteressant, et pleins d'autres termes commencant par "in" et montrant la nullité de ce navet.

Quand il est sorti, c'etait un évenement, j'ai même été motivé 14 secondes pour aller le voir au cinéma. Bien mal m'en aurais pris, car cette infamie cinématographique, ne mérite même pas que j'use mes chaussures jusqu'au cinoche.

Difficile donc de donner une note, le négatif n'étant pas permis, mais comme j'ai tout de même souris, et retrospectivement, une scène m'a pas mal plu, je dirais qu'il merite dans mon incommensurable mansuétude, un 03/20 bien frappé.

Un conseil, si on vous propose de regarder Borat (et que vous avez le choix) refusez, pour votre bien, et celui de l'humanité entiere...

jeudi, février 22, 2007

La nuit au musée

Un film comique, pour une fois ca change un peu. Oui parce que bon, l'ile aux tresors faut pas déconner, c'est pas du rire en barre.

Deja l'affiche est alléchante, Ben Stiller dans un environnement déjanté pendant une nuit. Ben Stiller est un acteur comique que j'aime beaucoup.
Je le "suis" depuis Disjoncté avec Jim Carrey, film trop souvent décrié, et pourtant réalisé par Ben Stiller, avec beaucoup de talent.

Depuis il a fait énormement de film comique, et doit un etre l'acteur comique le plus "bankable" d'Hollywood.

Donc la, il se retrouve gardien de musée, d'un musée pas comme les autres, et ca c'est super. Je suis vraiment rentré dans le délire du film, d'abord parce que j'avais vraiment envie de me détendre (théorie de la condition pour regarder un film) et ensuite gràce a des seconds roles comme Robin Williams, qui permettent de bien accrocher au film.

Un scénario "court", pas très développé, qui gache un peu le plaisir apres coup, une petite frustration, mais un moment agréable de passé, et en fait a y repenser, j'ai beaucoup apprécié les moments sympa la premiere fois qu'ils se produisent, malheureusement, ils se reproduisent trop souvent pour faire mouche à tous les coups.

Finalement, un film que j'ai trouvé sympa, je ne le regarderais pas une nouvelle fois de si tot, mais il merite largement un bon 12/20 pour le plaisir instantané qu'il procure.

mercredi, février 21, 2007

Omagh

Un film très intéressant !

Le sujet me plait énormement, puisqu'il s'agit du conflit nord irlandais, vu a travers le regard d'une famille déchirée par l'attentat d'Omagh en 1998.

C'est intéressant de voir ce film, coproduit, et coécrit par Paul Greengrass, réalisateur de Bloody Sunday.
Le réalisateur prend le parti de ne pas présenter de héros, ou de "vrais" méchants, il prend la réalité telle qu'elle est, brut, jusque dans les images qui sont assez épuré de toute superficialité.

Le film se "débarasse" rapidement du sujet violent du film, pour se concentrer par la suite, sur le combat pour la vérité, avec les abérrations de l'IRA ainsi que de l'état anglais.

Les acteurs (comme dans Bloody Sunday) m'ont vraiment touchés, par leur sincérité et leur implication dans ce drame. Le scénario colle vraiment à la vérécité historique, ce qui ne donne que plus de profondeur au message qu'il delivre.

Un sujet qui me touche, une réalisation bien ficelée, un jeu d'acteur sobre et efficace, ce film est vraiment à voir, avec un bon 14/20 bien mérité...

mardi, février 20, 2007

L'ile aux trésors

Le pirate des Caraibes à la française.

Alors non il parait qu'il faut pas dire ça, que c'est pas vrai, que c'est pas du tout en rapport avec le succès de Jack Sparow et de ses potes que cet opus a vu le jour.

En tout cas, le cinéma français ce lance dans un domaine où il n'a pas l'habitude d'aller. Et le résultat n'est pas bouleversant.

Tout le problème réside dans la compléxité du spéctateur à se positionner entre comédie et film d'aventure. J'avoue que je ne savais pas trop sur quel pied danser.

Gérard Jugnot, pas très crédible en pirate, la voix qui cloche, et le sentiment, qu'il ne rentre jamais à fond, dans son role, en restant en partie Gerard Jugnot. Dommage !!!

Jean Paul Rouve, drole, mais presque anecdotique, Alice Taglioni, la blondasse de service, qui en fout plein la vue avec son décolleté, mais bon ca s'arrete la.

Un scénario pas très original, une quete dans les caraibes pour découvrir un trésor perdu. Ok, c'est cool, mais Johnny Depp est légerement plus crédible en pirate que notre ami choriste.

En somme un film que j'ai regardé sans rentrer dedans vraiment, toujours un peu en lévitation au dessus du niveau qui permettrait surement d'apprécier le film à sa juste valeur. Moi je lui mettrais une note de 10/20, la moyenne tout pile, pour un film qui ne restera pas dans les mémoires, qui se regarde comme un film d'après midi, sans intensité et sans émotion...

lundi, février 19, 2007

A la recherche du bonheur

Encore une traduction minable de la part du cinéma français, pour traduire le film "The pursuit of Happyness", on perd du sens, c'est dommage.

Sur le fond, un bon film a la Franck Capra, plein d'espoir et de vie, un film beau, où on s'approprie assez facilement l'histoire pour ressentir l'émotion de son héros.

Héros interpreté par un Will Smith, qui commence a trouver des roles avec plus de profondeur, que ceux de MIB ou Independance Day, et c'est pas plus mal.

Une interpretation également très juste de son fils (a l'ecran comme à la ville) qui arrive a faire passer avec son pere, une sensibilité assez crédible.

Le scénario est "inspiré d'une histoire vraie" ca donne toujours du crédit au film, et en plus sur ce coup la, on sent une certaine pudeur dans la réalisation, qui se concentre sur l'aspect humain du personnage, plutot que sur ses aspects héroiques.

Un film très plaisant, le temps passe vite, du plaisir garantie, et surtout une émotion bien présente, pour peu que l'ambiance dans lequel le film est regardé si prete.

Une note de 13/20, pour un film agréable, même si ne révolutionne pas le genre, avec un Will Smith étonnant (un peu comme dans La légende de Bagger Vance), et nommé à l'oscar du meilleur acteur...

dimanche, février 18, 2007

Two for the money

L'affiche semblait alléchante, Al Pacino dans un role qu'il affectionne, avec une distribution autour de lui qui ne peut que le mettre en valeur.

Pourtant le film est poussif. Un mix entre "L'enfer du Dimanche" de l'excellent Stone, et "Jerry Maguire", avec le trop inconstant Cruise.

Le sentiment que Pacino surjoue un peu son role, il est parfaitement la ou le spectateur l'attend, peu d'originalité en fait dans le role, et Matthew Mac Conaughey est également d'un prévisible affligeant dans une ascencion sociale qui ne laisse pas non plus planer beaucoup de doute sur la fin.

En somme un film qui se laisse regarder, sans révolutionner le genre, des acteurs honnetes, un scénario beaucoup trop connu et deja fait a maintes reprises pour que ca apporte un crédit au film, et ca sert a rien de se cacher derriere le fameux "Inspiré d'une historie vraie" pour masqué le fait que le film n'a au contraire de ses héros, aucune ambition particuliere.

Une note donc, tres moyenne, de 9/20, pour Al Pacino, sans quoi le film sombrerait dans les profondeurs de la notation

samedi, février 17, 2007

Blood Diamond

J'aime beaucoup regardé un film. Me plonger dans l'histoire, partager un moment, s'évader, réflchir, s'amuser, tout est possible dans un film.

C'est ce que j'aime dans le cinéma. Récemment, j'ai vu Blood Diamond, avec Leonardo di Caprio, et c'est assez impressionant comme j'apprècie cet acteur depuis quelques temps.

Je n'aime pas Titanic. Ni son interprétation dans le film que je trouve trop lisse, fade, et en fait inintéressante.
Par contre, depuis son début de collaboration avec Martin Scorsese, je trouve qu'il a pris de la profondeur.

Bon c'est vrai, j'aime bcp Scorsese, mais dans Blood Diamond, je trouve Di Caprio non seulement, très bon dans son role aussi cynique qu'humain au fond.

A mi chemin entre un héros à la Titanic et un anti héros à la "Lord of War", il arrive parfaitement à faire vivre ce film.
De plus le sujet est intéressant. Comme tous les sujets méconnus, j'aime essayer d'apprendre en regardant un film. Bien sur le film est moralisateur, il place le spéctateur dans une situation qui peut etre dérangeante, mais au final, j'ai garde un bon souvenir, un film très agréable a regarder.

Pour donner une note (ben ouais maintenant je note les films), je dirais qu'il merite un bon 12/20.