mercredi, décembre 31, 2003

Cotillons et isolement

D'ordinaire je ne suis pas très "sociale" comme personne, en tout les cas je ne pense pas que cela me caracterise, mais ce soir c'est le grand soir. Des millions de personnes vont faire la fête, s'amuser, et passer un moment agréable. Comme eux je vais surement passer une bonne soirée (enfin j'espere), mais en ces periodes de fetes, je pense à ceux qui ne vont pas "reveillonner", qui ne s'amuserons pas ce soir, qui seront seuls.
La solitude et plus particulierement l'isolement est due à de multiples causes mais qui entrainent toutes la même consequence. Et si il est difficile de vivre isoler et seul toute l'année, c'est d'autant plus vrai en periode de fetes.
Malheureusement bien souvent cet isolement se referme sur les personnes comme un piège abscon et pour en sortir il faut beaucoup de force morale.
Je pense aussi aujourd hui, a ceux qui sont à l'hopital, à ceux qui souffrent, et vivent des moments difficiles, et mm si une soirée ne represente rien dans l'ensemble d'une vie, sa mediatisation et son "apparente" importance ne font qu'accroitre les inegalités.
Un post ne represente pas grand chose, mais la, je pensais a toutes ces personnes, alors j'avais envie de l'ecrire simplement sans chercher a donner des solutions ou a chercher d'inutiles justifications.
Bonne année quand mm...

mardi, décembre 30, 2003

Game Over, try again!!!

Il y a quelques années, il y avait la super tendance avec le minitel qui etait de faire un tarif en fonction du numero (comme le téléphone) du style 3614 code truc c'etait 3Frs, 3615 code machin c etait 5 Frs etc....
Je regarde la télévision je zappe un peu pour trouver un programme interessant (mission très complexe), et je tombe sur une serie de pub. Alors la c'est magique. Tu es jeune tu veux trouver l'ame soeur c'est simple envoit un sms un tout petit peu surtaxé au 61010 (c'est un exemple), tu veux un truc cool sur ton mobailllle, rien de plus simple tu prends ton téléphone et tu envois un sms legerement surtaxé au 71212 (encore un exemple), mais le plus beau, le plus extraordinaire à mon avis, c'est le 83030 (exemple), la il te propose carrement de personalisé à fond ton portable en relookant ton prénom de manière tendance et de te le renvoyer en logo, pour cela envoit perso au 83030 ( numero a seulement 1,50€+le cout d'un sms normal), et après toi le jeune tu seras heureux parce que tu auras ta super personalisation..... Ah tu es un jeune pas encore abruti par la pub et tu as remarqué que jamais on te demande ton prenom? et ben oui le jeune c'est ca la tendance actuelle, demande a tes parents, qui eux ont certainement du surfer sur la vague tendance du minitel.
Quand la pleble saturera de ce modèle on trouvera une nouvelle innovation pour fournir encore plus de services aux utilisateurs car il y aura toujours des jeunes sensibles à la tendance...

Citation sympa

Voici une citation que j'aime particulierement. Il est vrai que d'ordinaire je ne suis pas friand de citations, mais parfois, rarement je l avoue, certaines me touchent, à cause du contexte, de l'idéal ou bien simplement des emotions qu'elles evoquent chez moi.
"La fatalité, c’est l’excuse des âmes sans volonté" Romain Rolland
J'aime cette citation peut etre tout simplement parce qu'elle flatte mon ego. C'est vrai je n'aime pas la fatalité, je trouve en fait que ca represente un abandon total de l'implication de chacun dans le deroulement d'une action. Alors bien sur ca ne veux pas dire que je suis une ame volontaire, en fait j en sais rien, mais je pense ne pas laisser la fatalité decidé pour moi. A mes yeux elle est synonime d'attentisme exacerbé, qui ne permet pas d'autodeterminer son existence...

lundi, décembre 29, 2003

Le songe d'une nuit d'hiver

Il est 3h30 du matin, je me reveille, dans une chambre que je ne reconnais pas comme la mienne. La télévision est allumée, c'est surement cela qui m'a reveillé, je regarde autour de moi, je ne vois rien de connu.
Je sors de la chambre, je suis dans un couloir interminable parsemé de porte toutes aussi anonymes à  mon regard que la mienne, un escalier qui descend, et une lumiere emanant de l'etage inferieur comme une lueur au fond de l'abime.
Je marche dans le couloir, les portes sont entre-ouvertes parfois, je jette un coup d'oeil, et rien de familié ne saute à  mes yeux, dans certaines des gens dorment, je ne vois pas leur visage, la sensation de les connaitre me traverse sans pour autant pouvoir les identifier, je continue mon chemin un peu agard en me demandant ou je vais et ce que je fais ici.
Je descend lentement l'escalier, j'apercois une grande pièce chaleureuse, un contraste saisissant avec la froideur et l'anonymat du couloir, une pièce familière sans l'etre, une pièce ou l'on est de suite bien.
Je cherche d'ou vient la lumière, je cherche une presence, et je te vois. Tu es derrière un genre de comptoir, l'air distraite, l'air ailleurs.
Je m'avance dans le faisceau de lumiere, tout en te regardant, j'arrive a te reconnaitre sans aucun mal, tu te demarques de tous les visages anonymes des chambres inconnues du couloir, j'ai trouvé une présence à  la fois reconfortante et envoutante, tu me souris, un sourire à la fois plein de tendresse et plein de melancolie.
Je te regarde, j'essaye d'imprimer chaque seconde qui passe pour qu'elle reste à  jamais gravée dans mon esprit, comment pouvais-je dormir alors que tu etais ici?
Je sais bizzarement ce qui va se passer maintenant, je sais que je veux essayer de comprendre pourquoi tu es la, comprendre pourquoi tu es melancolique, et comme un signe du destin, comme si la volonté de comprendre tout ce qui m'entoure n'est pas forcement une bonne chose, j'entend le téléphone sonné, j'ouvre les yeux, et tout ce que je vois est familier, tout est comme je l'avais laissé avant de m'endormir, tout peut etre pas, peut etre que quelquechose à  changer sans que j en sois vraiment conscient....

vendredi, décembre 26, 2003

La peur de l'echec

L'echec comme la reussite font partie integrante de la vie de chacun d'entre nous, seulement pour certains, l'echec fait peur. La reussite egalement peut faire peur, et par exemple en sport le syndrome de la peur de gagner est très connue, et a mon avis, ce syndrome existe sous differente forme dans la vie de tous les jours.
Si je me risquais a une comparaison entre le bien et le mal, je dirais que la reussite est le bien, et que l'echec est le mal, mais c'est un raisonnement simpliste et très approximatif. En effet une reussite n'est pas forcement un bien et un echec n'est pas forcement un mal. Alors pourquoi cette peur de l'echec et quelles en sont les raisons, et les consequences?
Pour moi il existe deux terrains qui different en fonction du degrés de risque et de la possibilité d'apprehender celui ci.
D'abord le plan professionnel, ou le risque est connu et assez facilement appreciable, en effet chaque chose a entreprendre dans le monde professionel repond a une logique predeterminée et qui en fonction de differents criteres plus ou moins evident permettent de savoir à  l'avance si le jeu en vaut la chandelle, et donc de plus ou moins definir si la reussite est au bout ou pas.
Sur le plan personel, la donne est totalement differente, et les "criteres" d'elligibilité à  une reussite personnelle sont bcp plus imprecis que sur le plan professionel, car ils ne repondent à aucune logique predeterminée, et encore moins a des concepts definissables, ce qui entraine un attentisme et une exigence decuplée.
Alors je pense que les consequences sont differentes, pour ce qui est du monde professionel, je trouve que la peur de l'echec n'est pas un frein, et peut au contraire emuler la volonté de realiser une action, alors que dans le monde personelle, la peur de l'echec est une barriere qui limite le champs de l'action, car les zones d'ombres sont nombreuses, et l'echec imputables non pas a un manque de competences ou de preparation, mais à  l'individu en tant que tel.
Bien sur ce n'est qu'une bribe de reflexion, et elle n'est pas applicable universellement, et peut etre aussi que je me pose trop de questions, que la reussite ou l'echec, en fait importe peu, et que les seuls qui n'echoue jamais, sont ceux qui ne font rien.
L'echec n'est pas mortel, il peut faire tomber a terre, et ensuite il faut se relever, et re-essayer, l'echec ce n'est pas une fatalité mais une inadequation entre la personne et l'action qu'elle entrepend. Or des actions il y en a des millions, et chaque personne possede un panel d'action qui lui corresponde, la ou la reussite attend, et la ou elle pourra s'epanouir pleinement...

NB : employer le "je" plus souvent dans les posts

jeudi, décembre 25, 2003

Noel

Ca y est on y est!! Noel est enfin arrivé, et avec lui les habituels repas de fetes à outrance ainsi que son cortege de cadeaux, pour respecter la tradition.
Plus que les repas de reveillon, qui sont une occasion de sortir la belle argenterie et de manger et boire plus que de raison, et plus que les cadeaux que l'on s'offrent parce que tout le monde le fait, Noel pour moi, vehicule d'autres valeurs.
Le partage!! Non pas le partage du repas, personne ne viendra prendre le morceau de foie gras qui t'etais destiné, mais plutot le partage de l'instant, le partage de choses qui ne sont pas definissables, comme le sentiment de partager un meme instant, de vivre le moment présent avec et a travers l'expression de gens qu'on aime.
Noel c'est aussi souvent le temps de penser aux absents. Ceux qui justement ne partage pas ces moments, pour diverses raisons, mais qui dans tout les cas respresentent un manque cruel pour les autres.
Noel ca permet aussi a mes yeux de penser aux cadeaux, non je ne pense pas aux dernier appareil photo numerique super tendance avec ces 5 Millions de Pixels que tout le monde achete pour les fetes car c'est dans l'air du temps, non je pense beaucoup plus aux cadeaux simples, à ceux qui ne se monnayent pas, à ceux qui ne sont pas ephemeres mais qui perdure l'année entière, je pense à l'amitié, à l'amour et encore une fois au partage.
Le partage, l'amour ou l'amitié sont des cadeaux que deux ou plusieurs personnes s'offrent reciproquement, sans pour autant attendre un quelconque avantage pecunier, alors bien sur ca ne fais pas très "noel" d'offrir ses sentiments, c'est sur qu'un appareil photo numerique ca fait très "noel", mais peut etre que c'est cela noel, un savant melange entre le morceau de la société de consommation qui envahit petit à petit tout les pants de notre existence, et ce morceau insaisissable et personnel qui lutte pour ne pas devenir minoritaire dans un monde ou le concret, le semblant prend une "part de marché" en constante evolution.
Joyeux Noel et bonnes fetes...

lundi, décembre 22, 2003

Rien ne vaut l'amitié

L'amitié est une chose rare sans valeur propre, et la dimension genereuse de l'amitié peut etre d'une intensité rare. Ce week end j'ai discuté avec une amie, une vraie amie, pas une connaissance ou une copine, mais une personne pour laquelle je ressent une très profonde amitié.
Il n'y a rien d'exceptionnel a parlé avec ces amis, peut etre , et c'est parfois vrai, mais les discussions que j'ai avec les gens qui m'entourent sont rarement profondes, par profondes j'entend qui aillent chercher des sensations enfouient dans mon ame. Alors parfois, il est salutaire de faire remonter ces emotions et essayer de les decrire par des mots simples quand celles ci peuvent etre decrites.
Je ne pourrais pas decrire en quelques lignes ce que cette discussion a evoquée en moi, ou mm quelle demarche personelle elle m'amene à repenser, mais ce que je peux c'est decrire la conclusion, la finalité, la quintecence de ces quelques minutes (heures).
L'amitié est une denrée perissable, ce n'est pas un sentiment que l'on garde sous vide et que l'on peut ouvrir après des années sans qu'il est perdu de sa saveur. C'est un bonheur, une joie constante de renouvellement, ca se traduit par des actes, par des mots ou par des silences, ca peut se mettre en stand by qqtemps, mais ca se doit d'evoluer.
Tout evolue dans la vie, ce qui ne progresse pas, regresse, ou pire stagne, alors l'amitié merite un investissement important pour enrichir regulierement et naturellement ce vivier de plenitude.
La grande question est de savoir a quoi reconnait on un ami, quand est ce qu on peux parler d'amitié avec quelqu'un, je pense que ce n'est pas une regle exacte, chaque cas est une exception car chacun est different de l autre. Moi j'aurais tendance a dire que l'amitié vient quand on ne c'est pas poser la question, s'interoger sur l'amitié de quelqu'un, c'est considerer l'eventualité qu'il n'est pas un ami, alors plus qu'une interrogation, ce serait pour moi un constat.
Un constat qui en cette periode de fete, constitue à mes yeux le plus beau des cadeaux...

mercredi, décembre 17, 2003

Kill Bill

Toujours un peu en retard sur tout le monde, je me suis decidé à aller voir le dernier film de Tarantino histoire de savoir ce que donnait l'intrusion de cet excellent réalisateur dans el monde des films d'action.
La première chose qui frappe en allant voir le film, c'est la pub autour du réalisateur, comme si la star n'etait plus les acteurs mais le metteur en scene. Moi meme je dis que je suis aller voir le dernier Tarantino, et non le dernier film d Uma Thurman ( excellente :) ).
Ensuite ce qui frappe c'est la justesse de la réalisation, le film est net, le scénario (comme souvent dans les films d'action), n'est pas des plus recherchés mais ca accroche quand meme tres bien le spectateur lambda que je suis.
Après il y a encore Tarantino, et sa boulimie cinematographique, avec ces pletores de references aux films de genre, dont les non-inités comme moi ne percevront pas le quart du tiers, mais qu'a ne cela ne tienne, la reussite est belle et bien presente et on se prete tres facilement au jeu. Meme la touche kitch qui dans tant de films parait lourd voir horripilant, parait ici nourrir l'histoire en donnant du credit à l action.
Comme toujours dans les Tarantino, la BO est soignée, les musiques sont bien choisis, la diversité est au rendez vous, et il y a comme souvent des artistes a part entiere à decouvrir. A noter dans la BO une bonne habitude de mettre des extraits du film (en VO bien sur), qui coupe l'enchainement des musiques ce qui est tres plaisant.
Pour donner mon avis global sur le film je crois qu'il faudra attendre mars 2004 avec la sortie de la deuxieme partie du film qui (selon le realisateur) devrait etre plus psychologique.
En attendant on peux toujours ecouter la BO, et revoir pour le plaisir les autres films de Tarantino, et notemment la version Collector de Pulp Fiction...

dimanche, décembre 14, 2003

Conversations ferroviaires

C'est tres rare, mais j'ai pris le train cette semaine. C'est un mode de transport que je ne connais pas bien, et je ne me doutais pas qu'il pouvait y avoir des avantages interessants.
J'ai en effet rencontré des personnages fort sympathiques dans ce petit monde en huit clos. Tout d'abord il y a les conversations devant , derriere, à coté. Les etudiants qui parlent de leur cours de biologie en se demandant si la reproduction du ver de terre sera a l examen ou pas, ou bien le couple de jeune amoureux qui se demande si pour les vacances il faudra partir en Italie ou bien decouvrir un nouveau pays. C'est drole, et un peu voyeuriste, mm si je ne faisais aucun effort particulier pour entendre ces discussions, ca fais un peu "instantané de vie banale", c'est assez agreable a entendre.
Mais le plus marrant c'est la jeune femme, un peu desorientée, qui monte la derniere dans le train, et qui se met (faute de place) à coté de moi. S'en suis une conversation couvrant differents sujets, aussi conventionnels que le cinema et la musique, que profond comme la philosophie du bonheur....
Après un bout de trajet ensemble nos chemins, qui pour un court instant de vie se sont rejoint, se separent dans une rame de train. Je la regarde partir en lui souhaitant une bonne soirée, et dans le mm temps j'eprouve un sentiment de joie intense. Cette joie est paradoxale au vue de la durée de l'echange de parole, mais au travers de cette conversation, j'ai ressenti un enrichissement personnel tres peu palpable mais reellement present.
Le train c'est pas si mal que ca finalement....

lundi, décembre 01, 2003

Coup de coeur Mexicain

Après une absence de quelques jours, je post de nouveau avec un coup de coeur particulierement important à mes yeux. En effet j'ai decouvert un film, une bo, et une artiste hors du commun. Frida.
Tout d'abord le film, c'est une oeuvre juste qui est agréable sans pour autant marquer au fer rouge le spectateur. La réalisation est soignée, l'interpretation de Salma Hayek est sans faute, ainsi que celle des autres comediens.
Un petit detail quand mm qui peut avoir son importance on reste sur sa faim. On decouvre une vie, une passion, une histoire incroyable, et sans aller jusqu au fond des choses on reste avec un arriere gout d'inachevé. Cela n'enleve rien à la qualité du film qui pour moi est un excellent film americain...
La bo. Magnifique, j'avoue ne pas connaitre la culture mexicaine, a part celle que l'on exporte en europe, mais la veritable culture n'est pas très developpé chez moi. La Bande originale du film Frida, permet de se plonger dans un pays, une epoque, une ambiance, avec des rythmes mexicains, cubains, bresiliens et espagnols, un veritable plongeon dans la culture sud americaine duquel on ressort empreint d'une melancolie et d'une fascination exacerbée pour ce monde passionnant...a mettre en toutes les oreilles
L'artiste........pas trop de commentaire pour le moment, comme toute forme d'art cela reste subjectif, mais la force, la souffrance et le courage de cette femme qu est Frida Kahlo marque a n'en pas douter...