lundi, décembre 29, 2003

Le songe d'une nuit d'hiver

Il est 3h30 du matin, je me reveille, dans une chambre que je ne reconnais pas comme la mienne. La télévision est allumée, c'est surement cela qui m'a reveillé, je regarde autour de moi, je ne vois rien de connu.
Je sors de la chambre, je suis dans un couloir interminable parsemé de porte toutes aussi anonymes à  mon regard que la mienne, un escalier qui descend, et une lumiere emanant de l'etage inferieur comme une lueur au fond de l'abime.
Je marche dans le couloir, les portes sont entre-ouvertes parfois, je jette un coup d'oeil, et rien de familié ne saute à  mes yeux, dans certaines des gens dorment, je ne vois pas leur visage, la sensation de les connaitre me traverse sans pour autant pouvoir les identifier, je continue mon chemin un peu agard en me demandant ou je vais et ce que je fais ici.
Je descend lentement l'escalier, j'apercois une grande pièce chaleureuse, un contraste saisissant avec la froideur et l'anonymat du couloir, une pièce familière sans l'etre, une pièce ou l'on est de suite bien.
Je cherche d'ou vient la lumière, je cherche une presence, et je te vois. Tu es derrière un genre de comptoir, l'air distraite, l'air ailleurs.
Je m'avance dans le faisceau de lumiere, tout en te regardant, j'arrive a te reconnaitre sans aucun mal, tu te demarques de tous les visages anonymes des chambres inconnues du couloir, j'ai trouvé une présence à  la fois reconfortante et envoutante, tu me souris, un sourire à la fois plein de tendresse et plein de melancolie.
Je te regarde, j'essaye d'imprimer chaque seconde qui passe pour qu'elle reste à  jamais gravée dans mon esprit, comment pouvais-je dormir alors que tu etais ici?
Je sais bizzarement ce qui va se passer maintenant, je sais que je veux essayer de comprendre pourquoi tu es la, comprendre pourquoi tu es melancolique, et comme un signe du destin, comme si la volonté de comprendre tout ce qui m'entoure n'est pas forcement une bonne chose, j'entend le téléphone sonné, j'ouvre les yeux, et tout ce que je vois est familier, tout est comme je l'avais laissé avant de m'endormir, tout peut etre pas, peut etre que quelquechose à  changer sans que j en sois vraiment conscient....

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