vendredi, décembre 26, 2003

La peur de l'echec

L'echec comme la reussite font partie integrante de la vie de chacun d'entre nous, seulement pour certains, l'echec fait peur. La reussite egalement peut faire peur, et par exemple en sport le syndrome de la peur de gagner est très connue, et a mon avis, ce syndrome existe sous differente forme dans la vie de tous les jours.
Si je me risquais a une comparaison entre le bien et le mal, je dirais que la reussite est le bien, et que l'echec est le mal, mais c'est un raisonnement simpliste et très approximatif. En effet une reussite n'est pas forcement un bien et un echec n'est pas forcement un mal. Alors pourquoi cette peur de l'echec et quelles en sont les raisons, et les consequences?
Pour moi il existe deux terrains qui different en fonction du degrés de risque et de la possibilité d'apprehender celui ci.
D'abord le plan professionnel, ou le risque est connu et assez facilement appreciable, en effet chaque chose a entreprendre dans le monde professionel repond a une logique predeterminée et qui en fonction de differents criteres plus ou moins evident permettent de savoir à  l'avance si le jeu en vaut la chandelle, et donc de plus ou moins definir si la reussite est au bout ou pas.
Sur le plan personel, la donne est totalement differente, et les "criteres" d'elligibilité à  une reussite personnelle sont bcp plus imprecis que sur le plan professionel, car ils ne repondent à aucune logique predeterminée, et encore moins a des concepts definissables, ce qui entraine un attentisme et une exigence decuplée.
Alors je pense que les consequences sont differentes, pour ce qui est du monde professionel, je trouve que la peur de l'echec n'est pas un frein, et peut au contraire emuler la volonté de realiser une action, alors que dans le monde personelle, la peur de l'echec est une barriere qui limite le champs de l'action, car les zones d'ombres sont nombreuses, et l'echec imputables non pas a un manque de competences ou de preparation, mais à  l'individu en tant que tel.
Bien sur ce n'est qu'une bribe de reflexion, et elle n'est pas applicable universellement, et peut etre aussi que je me pose trop de questions, que la reussite ou l'echec, en fait importe peu, et que les seuls qui n'echoue jamais, sont ceux qui ne font rien.
L'echec n'est pas mortel, il peut faire tomber a terre, et ensuite il faut se relever, et re-essayer, l'echec ce n'est pas une fatalité mais une inadequation entre la personne et l'action qu'elle entrepend. Or des actions il y en a des millions, et chaque personne possede un panel d'action qui lui corresponde, la ou la reussite attend, et la ou elle pourra s'epanouir pleinement...

NB : employer le "je" plus souvent dans les posts

1 commentaire:

valdur13 a dit…

Je trouve cet essai trés convaincant. Je souhaite rajouter un commentaire. Dans ce bas monde on a l'habitude de trouver un contraire à chaque élément(serait-ce un reste de notre histoire judéo-chrétienne?), d'annuler l'interaction que chaque extrème a sur l'autre. Ainsi on oppose le corps à l'esprit, l'echec à la réussite, le bien au mal,le professionnel à l'intime, ... mais, dans le cas présent, le professionnel et l'intime sont en étroite relation car quand l'un va l'autre a de grande chance de suivre le mouvement. Je pense que lorsqu'on a la peur de gagner dans l'intime la difficulté est omniprésente au travail, et lorsque l'on trouve une solution dans l'une ou l'autre des situations, l'autre en profite naturellement, par capilarité dirais-je. A tciao.