Drole de pensée qui m'assaille ces temps ci, cette phrase donnée en titre qui revient regulierement, je crois sans etre persuadé, qu'elle vient d'un film, Scarface je crois....super reference je sais.
J'essaye de faire ma vie, petit à petit à mon rythme, je suis une ligne imaginaire sans regarder à coté, non il ne faut pas regarder à coté. Pourtant comment arrivé a en faire totalement abstraction, comment oublier que la vie de C. est une vie que je trouve super.
Ce qui m'aide beaucoup, c'est la notion de choix, ce petit mot sans pretention avec tellement d'implication sur la vie, en tout cas sur la mienne, parce que oui je choisis ma vie. Le monde est il mien? je ne sais pas, je crois que chacun à son monde, que chaque monde est different et que donc par consequent je suis possesseur de mon monde. Possesseur et decideur, pas forcement unique, mais majoritaire ca oui, il suffit peut etre de faire valoir ce droit à la decision pour que tout soit applanit.
J'ai un monde, et je peux le modeler comme je le souhaite pour obtenir une reproduction la plus exacte possible de ma vision de la vie idéale. Faut-il encore etre capable d'agir, capable de mettre en oeuvre des decisions, les mener à bien, conserver une coherence dans le temps. Cette coherence qui me tient à coeur, ne pas se disperser, ne pas checher à tout faire parce que tout faire c'est rien faire, parce que tout faire, c'est tout mal faire, ou tout du moins pas tout bien faire.... je suis tres clair...
Realiser ce monde, tel est l'objectif que je me fixe, que j'essaye d'atteindre, facile a dire, peu de mots sont necessaires pour resumer cette pensée, et pourtant tellement de difficultés rencontrées, tellement d'ecueil sur la route du bonheur...
Ne jamais croire etre unique, tout le monde connait plus ou moins les mm joies et les mm desillusions, et pourtant l'etre humain est multiple voir unique personne ne se ressemble, alors il faut jongler avec ce contre sens et reussir a trouver le juste equilibre.
Tout est simple, meme les choses les plus complexes, decortiquées en de multiples micro-choses, peuvent apparaitre simpliste à quiconcque. Parfois je percois des choses insurmontables, je me retrouve confronté à l'Everest des problemes, mais en fait plus que l'immensité de la tache que je vois, ce sont mes mecanismes de pensées qui sont complexes, qui cherchent le parcours le plus long, qui n'arrive pas a simplifier chaque tache au point que l'insurmontable paraisse realisable.
C'est surement une clé de son monde, cette possibilité de passé au travers de tout en gardant un ratio degat pyschologique/probleme, le plus petit possible.
Alors oui le monde est mien, le monde tel que je le concois est a moi, et si je me donne les moyens de le realiser, je pense, j'espere, que la finalité sera la plus proche possible de ma volonté...
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