Un soir comme un autre, je rentre, j'ouvre la porte, je te vois sur le canapé ton baladeur mp3 sur les oreilles avec une playlist sud-americaine comme tu les aimes tant. Tu es absorbée par ton livre, tu ne me vois pas, alors que moi tel un espion, je pille un moment de pur bonheur.
Je sais que tu vas te retourner, que tu vas me regarder puis me sourire, je sais que tout sera clair et qu'en voyant ton regard aussi profond et pur que les plus beaux lagons, mes peines s'en trouveront apaisées.
L'instant semble figé, comment imaginer que le temps file aussi vite depuis que tu es la, comment avoir pu concevoir une vie sans toi. Ou plutot sans nous. Plus que tout ce que tu es, j'aime la fusion du "je" et du "tu", en ce magnifique "nous" tellement impregné de partage et de chaleur.
Ce "nous" cher à mon coeur, incomprehensible par les autres et implicitement présent dans chacune de nos reflexions, celui la mm qui transcende mes sens en te voyant, celui qui tout simplement embrase mon coeur d'un foyer flambloyant à chaque instant de mon existence.
Tu sens une présence, comme dans un film au ralenti je vois le moindre de tes gestes magnifiés jusqu'a ce que tu te retournes vers et moi, que je t'apercoive, et que je comprennes soudain....que le reve est terminé.
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